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Le personnel du Ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Béninois de l’extérieur (MAEIAFBE) a organisé, vendredi, une cérémonie de présentation de vœux à l’intention du chef de la diplomatie béninoise. C’était l’occasion pour le ministre Nassirou Bako Arifari de lancer le projet ‘’un diplomate, un ordinateur’’ et d’énumérer les perspectives pour les directions techniques.
La parole a été donnée, en premier, au secrétaire général adjoint du Syndipat MAE, Théophile Dochamou qui a dressé un bilan partiel des activités du Ministère. Tout en reconnaissant que beaucoup d’efforts ont été faits à propos du dialogue entre l’autorité de tutelle et les partenaires sociaux, pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, il a affirmé que le chemin est encore long. Théophile Dochamou a mis l’accent sur la procédure de placement du personnel dans les consulats, ambassades et autres postes diplomatiques. Le secrétaire général du Ministère, l’ambassadeur Eusèbe Agbangla a, quant à lui, fait un bilan exhaustif des activités durant l’année 2014. Se basant sur les quatre axes principaux du Ministère, à savoir, la coopération bilatérale, la coopération décentralisée, la relation avec les Béninois de l’extérieur et les relations bilatérales, la mémoire du Ministère a fait état, de façon détaillée, des missions diplomatiques béninoises à l’extérieur et celles étrangères au Bénin. Il a mis l’accent sur le rapatriement des Béninois des pays secoués, au cours de l’année écoulée, par des crises et des tensions politiques, à savoir, la Lybie et la république centrafricaine. L’ambassadeur Eusèbe Agbangla a fait des projections pour l’année nouvelle et exigé du personnel beaucoup plus de conscience professionnelle et l’esprit de créativité. Le chef de la diplomatie béninoise dit avoir reçu les vœux de son personnel et en a formulé, en retour, à son endroit. Le ministre a reprécisé les axes prioritaires et invité le personnel à redoubler d’ardeur. Il a invité les directions techniques, en l’occurrence, celle de la prospective, a plus de créativité. Il s’est félicité des documents élaborés par certains agents et qui vont faire office de feuille de route et pris l’engagement de la poursuite du dialogue avec les partenaires sociaux. Bako Arifari n’a pas omis la question de la formation du personnel et du redéploiement des fonctionnaires dans les postes diplomatiques. Il a, pour finir, procédé au lancement du projet « Un diplomate, un ordinateur ». Avant de remettre les premiers ordinateurs aux diplomates sélectionnés pour la première phase, Bako Arifari a expliqué que c’est un outil indispensable et qu’il fera en sorte que tous les agents du Ministère puissent bénéficier de ce projet.
Yannick SOMALON
