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Le triomphe de la vérité

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Blocage des enquêtes un an après l’agression du président de ALCRER: Le cri d’alarme de Martin Assogba et de ses avocats


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« Depuis un an, il y a une lenteur manifeste dans les enquêtes et personne n’a été véritablement inculpé », a fustigé hier lundi le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba à la faveur d’une conférence de presse tenue à Cotonou. 09 décembre 2013-09 décembre 2014. Cela fait aujourd’hui, un an jour pour jour, qu’il a été agressé et fusillé par des individus non identifiés, à bord de son véhicule quand il rentrait chez lui à Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi. A le croire, le procureur de la république auprès du Tribunal de première instance d’Abomey-Calavi qui avait ouvert une enquête judiciaire à l’époque, a très tôt relâché les individus suspects qui avaient été interpellés. Et depuis, silence radio. Martin Assogba s’en est indigné accusant le Directeur général de la police nationale (DGPN), Philippe Houndégnon qui a déclaré en son temps qu’il avait une idée des auteurs de l’agression. Le président de Alcrer a également dénoncé l’allégation faite par le DGPN, selon laquelle, l’attaque à mains armées dont il a été victime, serait due à des problèmes de terrain qu’il aurait avec des habitants non loin de sa résidence de Ouèdo. « C’est faux et archi faux. Ce crime ne doit pas rester impuni », a tonné Martin Assogba qui traine encore dans son corps deux des huit balles qui l’avaient atteint. Une balle sur la carotide et une autre entre le cuir chevelu et le crâne. «La présence de ces balles dans mon corps fait que quand il sonne midi, j’ai le vertige. De plus, quand je voyage, au niveau des points de contrôle, portillons électroniques, face à la lumière clignotante, je suis obligé de transporter sur moi les radiographies pour prouver que j’ai des plombs dans le corps », s’est plaint Martin Assogba. Il a, par ailleurs, affirmé que les 10 millions qui lui avaient été offerts par le régime de Boni Yayi suite à son agression sont encore « intacts», à ce jour, dans ses comptes.
Représentant le collège des avocats qui le défendent dans ce dossier, Me Alain Arounla a déclaré hier que « c’est une affaire grave » et se désole que depuis un an, rien de concret n’a été fait ou révélé. En clair, la police n’a pas mis la main sur le ou les coupables. Il a toutefois reconnu que « le procureur de la République du Tribunal de première instance d’Abomey-Calavi a bien fait son travail, en ouvrant très rapidement une enquête et en refusant d’aller sur la fausse piste du mobile domanial avancé par le DGPN ». L’avocat a vivement souhaité que des moyens soient déployés et qu’une unité compétente soit désignée pour retrouver les coupables.

Christian Tchanou

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