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Le triomphe de la vérité

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Déclaration de « Dieu Esprit Saint de Banamè »: Parfaite de Banamè parle : « On n’a pas besoin de leur autorisation, nous existons »


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La Très Sainte Eglise du Christ de Banamè que dirige Parfaite dite Saint Esprit ou Dagbo a donné une conférence de presse hier, mardi 1er juillet 2014 à Godomey pour répondre aux différentes rumeurs qui circulent sur son arrestation. Entouré du Pape Christophe 18 et de ses cardinaux, Parfaite de Banamè a relaté les comportements du gouvernement face à l’enregistrement de leur église et des actes de violence que commande le préfet du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin sur ses fidèles à Bohicon.

« Ils sont persécutés. On jette l’opprobre sur eux. Ils sont traités de tous les noms ». Eux, ce sont les membres de la très sainte église du Christ de Banamè, particulièrement, le Saint esprit, le Dagbo Parfaite. Elle a décidé de rompre le silence et de montrer à la face du monde qu’elle est libre de tout mouvement, contrairement à ce qui se dit à son sujet. A l’occasion d’une conférence de presse tenue hier à Godomey, Parfaite, elle-même, a expliqué après la déclaration liminaire lue par son éminence le Cardinal Jean Viatonou, les différentes étapes franchies dans le dossier d’enregistrement de son église au Ministère de l’Intérieur depuis le mois de mars 2014 sans succès. Elle se désole de la manière dont les services techniques du Ministère de l’Intérieur gèrent le dossier d’enregistrement de son église depuis plus de trois mois et a précisé que, selon la loi 1901, elle n’a même pas besoin d’une autorisation avant de faire ses activités mais plutôt qu’elle a juste besoin de déclarer qu’elle existe et ça s’arrête là. Pour ce qui est des actes de barbarie exercés par les forces de l’ordre sous l’autorité du préfet Armand M. Nouatin sur ses fidèles, elle prend l’opinion publique à témoin. Car, selon elle, c’est la liberté publique qui est menacée et le pays laïc qu’est le Bénin est devenu un pays de dictature.

« Le gouvernement doit éviter de faire le jeu de l’Eglise catholique romaine »
La très sainte Parfaite pense que le gouvernement reçoit des ordres de l’Eglise catholique romaine à travers le clergé béninois. Elle a affirmé que si le dossier d’enregistrement de son église est bloqué au niveau du Ministère de l’Intérieur, c’est parce que le clergé béninois a donné des instructions et s’est opposé à ce que le récépissé d’enregistrement soit attribué à son église. Pour cela, elle met en garde le gouvernement et en particulier son chef, le président Boni Yayi. « Avec tous les problèmes qu’il a déjà, il cherche encore à faire une lutte avec le Dieu des pouvoirs. Je suis le Saint esprit, le Dieu de tous les pouvoir… L’église de Banamè existe et existera toujours et pour l’éternité », a-t-elle précisé.

Lire l’intégralité de la déclaration de la Très Sainte Eglise du Christ de Banamè

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis quelques semaines il nous est donné d’apprendre des rumeurs sur la mission de Banamè, notamment sur Dieu Esprit Saint qui a pris chair en parfaite. Ces fausses rumeurs qui ne visent que la déstabilisation de la Mission de Banamè ne sont que pures intoxications. Le silence observé par la Mission de Banamè depuis quelques mois, relève de sa doctrine à savoir : Amour, Miséricorde et Humilité. En effet, dans son humilité, Dieu Esprit Saint a accepté que l’administration de la Très Sainte Eglise de Jésus Christ se conforme à la législation en vigueur au Bénin à travers son enregistrement au MISPC. Pendant longtemps les fidèles de Banamè sont l’objet d’actes de violence et d’agressions parfois sauvages au vu et au su des forces de sécurité (Les cas de Kpondéhou à Cotonou et Adandokpodji à  Abomey). Et pour toute réaction, le gouvernement du Bénin a déclaré que sans enregistrement, il ne saurait garantir notre sécurité. A l’audience du 17 Février 2014, le Chef de l’Etat nous a rassurés de son soutien et que des instructions fermes seront données au Ministre de l’Intérieur à l’effet de nous aider pour un rapide enregistrement. Mieux, le P R. a déclaré que dans un Etat laïc, il ne saurait interdire Banamè et que tous les béninois sont libres de pratiquer la religion de leur choix.
Mais force nous est de constater avec le temps que c’était un marché de dupe. C’est pourquoi nous voulons prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ce qui suit :
La mission de Banamè (La Très Sainte Eglise de Jésus Christ) n’est dirigée contre aucun homme ni aucune confession religieuse quelle qu’elle soit. Il s’agit d’un combat exclusivement spirituel contre Béelzébul et toutes les forces du mal. En tant que tel nous ignorons en quoi cette mission dérange ?
Pour répondre aux recommandations du gouvernement et de son chef, le Président Boni YAYI, l’administration de la mission de Banamè a cru devoir s’exécuter en constituant un dossier d’enregistrement déposé depuis le 03 Mars 2014. ET c’est le début du parcours du combattant qu’on nous aura imposé. Ainsi pour satisfaire aux desiderata de la commission technique interministérielle chargée de l’étude de notre dossier, plusieurs amendements ont été apportés à nos documents originaux dont les plus importants sont afférents aux accoutrements, au vocable Vatican, à la dénomination de certains dignitaires de la mission et même à la dénomination même de l’Eglise. Notre dossier fut alors déclaré définitivement bouclé par les services techniques du Ministère de l’Intérieur. Depuis lors la mission de Banamè attend le récépissé d’enregistrement après avoir satisfait à toutes les exigences du gouvernement.
Or la Loi de 1901 nous impose un système déclaratif qui oblige les requérants à se faire connaître des autorités compétentes et non à attendre de celles-ci une autorisation d’existence. Ce qui va s’en dire que la Mission de Banamè est reconnue d’office par les autorités au plus haut niveau. Car l’enregistrement d’une association, d’une congrégation religieuse ou d’une Eglise est nécessairement postérieur à sa constitution et à l’exercice de ses activités. Qu’est-ce qui justifie donc la prise en main du dossier d’enregistrement de Banamè par le gouvernement ?
Depuis lors et jusqu’ici nos fidèles des départements du Zou et des collines continuent de subir des exactions de la part des forces de l’ordre au cours de leurs célébrations eucharistiques même dans des domiciles privés. A cet effet M. NOUATIN, préfet des départements du Zou et des collines a déjà émis trois réquisitions en vertu desquelles lesdites forces de l’ordre commises à ces persécutions sont autorisées à faire usage de leurs armes contre les paisibles fidèles de Banamè.
Pour mémoire, notons la militarisation des lieux de culte à :
– Djognangbo  (Bohicon) où  dans un domicile privé les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène sur des fidèles en pleine célébration eucharistique ;
– Adandokpodji (Abomey) toujours dans un domicile privé ;
– A Adagamè (Bohicon) en face du domicile privé du Saint Père dans une rue sans issue ;
– Pas plus que le dimanche 29 juin dernier à Passagon toujours dans Bohicon où une horde de gendarmes a fait irruption dans un domicile privé pour interdire une séance de prière des fidèles ; l’abbé et un fidèle furent conduits à la brigade de gendarmerie de Bohicon et présentés le 30 Juin hier donc, au procureur. Aux dernières nouvelles les deux sont relaxés et le fidèle, convoqué pour le 30 Juillet prochain.
Par ailleurs de fausses rumeurs font état de ce que Dieu Esprit Saint qui a pris chair en Parfaite serait arrêté et aurait fait des déclarations ; Ces rumeurs qui sont sans fondement et qui alimentent les réseaux sociaux et autres moyens de communication, résultent de la grotesque machination de nos détracteurs connus de tous. La preuve, vous avez devant vous Dieu Esprit Saint et le Saint Père.
Béninoises, béninois et tous les hommes de cette humanité à genoux, Dieu doit-IL recevoir, des hommes une autorisation quelconque pour sauver ses enfants ?
Que les politiciens veuillent dire à Rome que le combat de Banamè est un combat spirituel, non béninois mais universel. Et si le Vatican qui, dit-on, détient la clé de communication directe avec Dieu ne parvient pas, depuis des années à mettre fin, par des prières, aumônes et jeûnes, à la mission de Banamè, il ne leur revient pas, eux qui ne sont pas des clercs catholiques romains à s’y aventurer.
Nous prenons à témoins les forces vives de la Nation, les organisations de défense des droits de l’homme et autres citoyens épris de paix et de justice, car cet acharnement et ce musellement contre la Mission de Banamè dans un Etat de droit et laïc, n’est rien d’autres qu’une atteinte aux droits Fondamentaux de la personne humaine.
Banamè vous informe que sa mission de salut de ses enfants continue contre la volonté du Vatican et de ses bras séculiers.
Que les politiciens sachent, qu’au moment de la grande détresse, Banamè sera leur seul refuge, Car Rome les abandonnera, le gouvernement leur faussera compagnie, leurs familles les rejetteront car en s’en prenant à Banamè, ils mettent leurs têtes dans un essaim d’abeilles malheureusement invisible. Dieu Seul est fidèle à ses alliances avec l’homme.

Nous vous remercions.

Yannick SOMALON

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