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Le triomphe de la vérité

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Ouverture du 17ème congrès de l’Association africaine de l’eau: Créer l’espoir avec des sources de financement alternatives et innovantes


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photo virgilLes travaux du 17ème congrès de l’Association africaine de l’eau ont été lancés lundi dernier au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. C’est le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan qui a présidé la cérémonie d’ouverture. La recherche de nouveaux modes de financement et de gouvernance dans le secteur de l’eau et de l’assainissement est au cœur des échanges. L’espoir d’un lendemain meilleur plane sur les travaux.

Plus de 1200 professionnels provenant de quarante pays sont venus discuter du financement du secteur de l’eau et de l’assainissement. Les préoccupations se résument à de nouveaux modes de financements pour des infrastructures innovantes en vue de faciliter l’accessibilité des populations africaines à l’eau et à l’assainissement. Le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a fait remarquer à l’occasion de son discours d’ouverture que l’Afrique héberge encore plus de 250 millions de personnes ne disposant pas de commodités minimales de toilettes et plus du tiers des 1,1 milliard de personnes dans le monde n’ayant pas accès à l’eau potable. La conséquence d’une telle situation, selon le premier ministre ivoirien, est l’occupation des 70% des lits d’hôpital par des personnes souffrant de maladies liées à l’eau et à l’assainissement. « Cette situation limite la pleine valorisation du potentiel humain de nos populations, notamment de la jeune fille et de la femme en milieu rural ou péri-urbain avec un impact négatif en termes de croissance et de développement », a-t-il précisé.
Ce tableau illustre bien le visage du continent africain dont la majorité des pays ne pourront pas honorer positivement l’échéance de 2015 pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d’eau potable et d’assainissement. Mais la Présidente de l’Association africaine de l’eau garde espoir. Car l’Afrique dispose de plus de 660 mille kilomètres de réserves d’eau dans son sous-sol soit une quantité cent fois supérieure à celle de l’eau en surface. « Fort heureusement, les Africains ne restent pas les bras croisés, mais rivalisent d’ardeur non seulement au niveau des gouvernements que des initiatives privées pour inverser la tendance des chiffres alarmants », a-t-elle déclaré à l’ouverture du congrès. Elle place le 17ème congrès dans ce cadre. C’est l’occasion de susciter la mobilisation des énergies de tous les acteurs des secteurs de l’eau et de l’assainissement, des gouvernants et des bailleurs de fonds. « Grâce à nos initiatives entreprises ici et là, l’Afrique avance lentement, mais sûrement, parce qu’elle a enfin trouvé la voie qui va l’amener vers la réduction des insuffisances en matière de desserte en eau et d’assainissement », a-t-elle poursuivi. « Ce qui fonde surtout nos espoirs, c’est l’accompagnement continu des bailleurs de fonds tels que l’Usaid, la Banque africaine de développement, les partenaires au développement et divers organismes intéressés par les questions d’eau et d’assainissement. La détermination existe, la foi également et les soutiens », complète-t-elle pour galvaniser la troupe.
Si au cours du congrès, les différents groupes de travail vont discuter des propositions des bailleurs de fonds à propos des sources de financement innovantes, d’autres préoccupations renforcent l’agenda. Il s’agit des aspects liés à la GIRE et au changement climatique, au financement et au renforcement des capacités dans l’approvisionnement des services d’eau et d’assainissement.

A. P. Virgil HOUESSOU, Envoyé Spécial à Abidjan

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