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Le triomphe de la vérité

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“Guru Records”: La machine à fabriquer des stars


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GURU RECORDSGrande taille, corpulence généreuse, allure de géant. Prosper Gogoyi Akouègnon dont le pseudonyme « Guru Records » se confond aisément avec son agence de production artistique fait des stars. Zoom sur un promoteur culturel engagé.

Un homme, un nom. Prosper Akouègnon Gogoyi. A Akpakpa Sodjatinmè, un quartier populeux de Cotonou, non loin de la pharmacie de la localité, se dresse un immeuble à trois étages. Au 2ème étage, se trouve l’homme en question. Dans le show-biz béninois et international, il s’impose par l’évocateur pseudonyme de “Guru Records”. Un pseudonyme que porte désormais son agence de production artistique basée au même endroit. « Guru » qui signifie en Asie, “Maître suprême des cercles religieux ». Et cela semble désormais impacter tout ce qu’il touche. Depuis sa création, l’agence de production Guru Records s’impose comme un laboratoire de production des stars. Le tout premier produit issu des entrailles de Guru Records est un groupe d’artistes. CDF (Constat des faits) est le pseudonyme que porte ce groupe de jeunes artistes constitué de Djakoni, devenu aujourd’hui un célèbre arranger sur la plateforme musicale béninoise, BMG Wari qui continue de faire fureur dans le show-biz béninois et enfin le frère jumeau de Djakoni. Pour avoir réussi avec brio ce coup d’essai, Guru Records gagne définitivement la confiance d’autres artistes et groupes d’artistes. Il poursuit donc son ascension de producteur avec le groupe Afafa, Rambo, le groupe Full Stop, la talentueuse artiste Dossi, le groupe Djiffa, le groupe Ali, Zo César, le groupe Werraywa du Togo. Puis, une enrichissante expérience avec la voix d’or, Petit Miguélito dont il est le tout premier producteur. Un artiste dont les talents ont franchi aujourd’hui les frontières nationales.

De nouveaux challenges, une nouvelle vision

En 2007, après tant de productions qui enrichissent l’arène musicale béninoise, Guru Records ne compte plus s’arrêter. Il veut d’ailleurs aller plus loin. Et pour y arriver, il s’offre une nouvelle vision. Après avoir donc fait ses preuves au plan national, il veut désormais traverser les frontières pour mieux vendre la culture béninoise au monde. D’où l’initiative des rentrées artistiques qu’il a instaurées dans sa structure. Après deux expériences réussies, il découvre un talent en or qu’il prend l’engagement de promouvoir à tout prix. Ignace Don Métok est son nom. Le choix est porté sur celui-ci parce que Guru Records non seulement découvre en lui des talents de super star, mais parce qu’il retient également de lui, un véritable artiste de carrière. Après l’expérience du célèbre album “Hongan” de Don Métok qui continue de faire le tour du monde, Guru Records l’engage dans son écurie pour faire de lui une super star reconnue au-delà de nos frontières.

Guru Records, un entrepreneur engagé

Né le 24 juin 1968, Prosper Gogoyi Akouègnon est titulaire du Baccalauréat série D. Après une année passée avec succès à l’Université d’Abomey-Calavi en CBG, il abandonne les études pour concrétiser ses ambitions. « Avec les histoires de grève et mes ambitions personnelles, je me suis refusé de continuer les études. Car, étant en CBG, en définitive, je savais qu’après tout, je ne m’attendrai qu’à être un Agent Permanent de l’Etat. Ce que je ne voulais pas », se justifie-t-il. Et son ambition, c’est bien l’entreprenariat. Il l’a réussi aussi. Après l’abandon des études, Guru Records s’engage alors dans la vente des pièces détachées au marché Dantokpa à Cotonou. C’était en 1994 où il assistait à l’époque sa sœur spécialisée en la matière. Après quelques mois au marché Dantokpa, il réunit enfin son capital et investit à son propre compte. « J’aimais beaucoup l’électronique. C’est pourquoi je privilégiais la vente des pièces détachées, des appareils électroniques », raconte-t-il avec enthousiasme. Désormais très rôdé dans ce commerce, Guru Records s’ouvre les frontières des grands marchés internationaux comme le Nigeria et le Ghana où il allait s’approvisionner pour ainsi arrondir ses bénéfices. « J’étais pratiquement seul à l’époque à pouvoir fournir ces matériels. C’est pourquoi j’avais eu assez de clients. Ce qui m’a d’ailleurs permis d’élargir mon commerce et de m’engager dans l’animation des grandes cérémonies avec mes propres installations », confesse Prosper Gogoyi Akouègnon. Et c’est justement dans sa nouvelle profession de Disc Joker qu’il prend le goût des studios pour enfin s’engager sur le chemin d’une nouvelle profession : le management artistique. C’était dans les années 2000. A titre illustratif, il a managé le groupe “Les Sakpata Boys” et bien d’autres. Là encore, il s’est affirmé et donne enfin corps à son plus grand rêve : celui de la production artistique qu’il aborde aujourd’hui avec professionnalisme pour avoir décroché sa Licence en Marketing pour l’édition musicale à la prestigieuse Université “Evangel Christian of America” basée aux Etats-Unis après un test de niveau qu’il a passé avec succès. C’était de 2009 à 2011, après quoi il a soutenu son mémoire. Il est à préciser que Prosper Gogoyi Akouègnon est marié et père de cinq (5) enfants dont un (1) garçon et quatre (4) filles.

Donatien GBAGUIDI

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