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1- Le cas de Séfou FAGBOHOUN.
1-1. Le Complexe Industriel pour la Promotion du Palmier à Huile ( C.I.P.P-GF) SA :
Ce projet initié par le Groupe FAGBOHOUN a reçu l’autorisation du Gouvernement Béninois en 2005. Son financement était bouclé. FAGBOHOUN accompagné d’un cadre du Bénin, fonctionnaire à la Banque Mondiale s’était rendu chez un partenaire technique en Malaisie pour finaliser le dossier. Le projet était supposé générer quatre vingt-dix (90) emplois permanents et deux-cent-quinze (215) emplois temporaires
Quand en 2006, YAYI est venu au pouvoir, le cadre venu de la Banque mondiale lui parla du projet et de l’accord du partenaire technique malaisien. Le Président de la République s’est alors rendu en Malaisie avec le cadre en question. Le partenaire technique a alors demandé à ce dernier des informations sur son partenaire du projet. Il lui a été répondu que FAGBOHOUN était en prison ; l’intéressé exprimant sa surprise, a réagi de la sorte : «Ah bon, vous mettez vos hommes d’affaires en prison?»
Malgré le tapage médiatique de sa tournée au Bénin au début de l’ère YAYI, l’industriel Malaisien s’est retiré de l’affaire. Notons qu’au jour d’aujourd’hui, FABGOHOUN est le premier planteur de palmier à huile avec six cents hectares (600ha) déjà en phase de production et mille-cent-soixante-dix-sept hectares (1177 ha) en cours de plantation et qui rentreront en phase de production d’ici 2017.
Le 13 Mai 2009, le Président YAYI finit par autoriser le projet de FAGBOHOUN en lui accordant l’agrément du régime «C» du code d’investissement par décret N°2009-188 du 13 Mai 2009.
Mais subitement vers fin 2010, à l’approche des élections présidentielles de 2011, il a fait débarquer dans la plantation de FAGBOHOUN une horde d’agents des eaux et forêts pour tout saccager: logement des ouvriers, arbres etc. Jusqu’à ce jour le projet peine à démarrer.
1.2 Le Projet de cimenterie à MASSE
Suite à l’arrêté N°06 /MMEH/DC/SG/CTRNE/CTJ/DGM du 11 Mars 2004 portant autorisation d’ouverture et d’exploitation du gisement de calcaire de Massè, FAGBOHOUN a constitué un pool bancaire pour le financement dont la BOAD où YAYI était encore président.
YAYI, après être devenu président du Bénin, et, après avoir embastillé FAGBOHOUN, il a donné le projet à un libanais de nationalité sénégalaise qui a pris le projet. Celui-ci s’est alors installé sur le site d’exploitation dont FAGBOHOUN détient un titre foncier de propriété.
Le projet de cimenterie de FAGBOHOUN devrait générer en phase active des emplois d’environ trois cents (300) temporaires et cent dix (110) permanents depuis les travaux du génie jusqu’à l’implantation de l’usine.
Malgré l’insistance du Président YAYI pour que le libanais s’installe sur une propriété privée d’autrui, l’intéressé en homme d’affaire avisé a exigé un autre site non litigieux. C’est à cause de toutes ces tribulations que cette affaire a trainé depuis et que cette production de ciment n’a pas encore commencé.
1.3- L’Espace Aéroportuaire
La cession du fond de commerce a été faite au profit de FAGBOHOUN depuis le 08/08/1994 par le Gouvernement SOGLO. Mais ce dernier, malgré la décision de la commission de Dénationalisation basée sur un appel d’offres, décide de donner une partie de l’espace à un Libanais. Le Groupe – FAGBOHOUN saisit la justice qui finit près de dix-huit (18 ans) après par lui donner raison. Entretemps cent -quarante-un (141) emplois permanents sont perdus sans oublier des emplois occasionnels. Mais YAYI refuse l’exécution de cette décision de justice et fait exercer des recours sans fin.
Les dessaisissements illégaux de FAGBOHOUN de ses titres fonciers
Cet animateur privilégié du secteur privé a vu plusieurs de ses titres fonciers à Cotonou, à Sèmè Kpodji, à Parakou et à Massè accaparés par le pouvoir en place, avec des procédures judiciaires triomphantes pour Faghohoun.
Sans évoquer le cas SONACOP tout se passe comme si le pouvoir a décidé d’en finir définitivement avec FAGBOHOUN c’est-à -dire de le réduire à néant et de le dépouiller de tout son patrimoine, sinon comment comprendre que le pouvoir en place s’acharne avec autant de rage sur les biens fonciers d’un citoyen.
Réalisation Olivier ALLOCHEME