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Le triomphe de la vérité

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La tragédie sans fin du football béninois: Coffi Codjia, une perle rare née du néant


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codjia bonaUn trésor ! Une espèce rare ! Un homme exceptionnel ! Les mots manquent pour magnifier la grandeur de la carrière et du personnage. Bonaventure Coffi Codjia, c’est de lui qu’il s’agit. Il fait partie des arbitres africains les plus connus dans l’arène mondiale du football. Au moment où le football béninois peinait à sortir des sentiers battus, au moment où les uns et les autres se déchiraient au pays, au moment où le championnat national ne s’organisait pas, au moment où les Ecureuils ramassaient les buts avec les paniers, au moment où les crises s’accumulaient, il était le seul à porter haut, loin et même dans les firmaments le nom de son pays. Un arbitre doré dans un pays qui se morfond dans les profondeurs du classement mondial du foot. C’est inimaginable ! « Un jour de 1994, se rappelle-t-il encore, je commençais par ma carrière internationale ». « Ma première Coupe d’Afrique a été en 2000 avec une affiche Egypte-Zambie à Kano au Nigéria dans une période de grand harmattan », se rappelle-t-il encore. Sept coupes d’Afrique des nations dont la finale de 2008 entre Egyptiens et Camerounais, remportée par les Pharaons à Accra au Ghana, deux coupes du monde et les nombreuses coupes des confédérations sans oublier les éliminatoires et les coupes continentales de clubs. Bonaventure Codjia a fait le tour du monde sifflet en main et fait connaitre son pays. Malheureusement, cette belle carrière finie, le natif de Ouidah est rangé dans les placards de l’oubli. Dans le même temps, ses homologues des autres pays d’Afrique et du monde sont magnifiés et reconvertis dans leurs pays respectifs. Si tel n’est pas le cas, la fédération du pays les envoie au sein des instances continentales ou mondiales. Avec une carrière aussi fulgurante, l’arbitre international béninois ne devrait pas continuer à tourner en rond à Cotonou dans son quartier à Agla en quête de la pitance quotidienne. Les responsables de la fédération béninoise de football devraient chercher, en toute logique, à utiliser à des fins plus profitables un homme de cette trempe. Mais, nous sommes dans un pays où les meilleurs sont oubliés au moment où les médiocres triomphent.
José Mathias COMBOU

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