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Le triomphe de la vérité

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Interview à Imorou Bouraïma, DDJSL Atlantique et Littoral: « Je suis entièrement satisfait du niveau de la compétition »


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La semaine écoulée s’est tenue la 1ère édition du Festival départemental des sports féminins. A l’issue dudit festival, Imorou Bouraïma, le directeur départemental de la jeunesse, des sports et des Loisirs s’est dit satisfait et invite les responsables communaux à s’impliquer davantage dans les activités sportives. Cela permettra d’avoir des équipes vraiment compétitives.

Imorou Bouraïma, DDJSL ATL-LIT

Imorou Bouraïma, DDJSL ATL-LIT

L’événement précis : Monsieur le Directeur, c’est la fin de la 1ère édition du festival départemental des sports féminins. Quelles sont vos impressions ?

Imorou Bouraïma, DDJSL Atl-Lit : C’est la joie et le soulagement qui m’animent. Du soulagement parce que ce n’est pas facile de réussir une entreprise du genre, c’est-à-dire, celle de réunir des jeunes filles. Je m’en vais, de ce pas, remercier mes collaborateurs, les encadreurs des filles, les parents qui ont accepté laisser leurs filles et toutes les personnes qui nous ont soutenues dans l’organisation.

Quel bilan faire de la première édition de ce festival ?
En terme de bilan, il faut dire que nous avons eu 8 communes sur les 9 que compte les départements de l’Atlantique et du Littoral. Il s’agit de Cotonou, Ouidah, Allada, Calavi, Zè, Toffo, Tori et So Ava. Parlant du nombre des équipes, le futsal en a réuni 7, le volleyball 6 et le hand 5. Cela fait un total de 18 équipes, soit environ 200 jeunes filles issues qui ont été regroupées pendant 72 heures à Cotonou au Hall des arts et sports pour nous régaler avec leurs prestations non moins bonnes.

Le bilan, au terme de la compétition…
Comme bilan après les jeux, on peut retenir qu’au futsal, c’est Cotonou qui est arrivé en tête en remportant le trophée ; vient ensuite Ouidah qui a été battu en finale. Il y a Tori et Toffo qui sont respectivement 3ème et 4ème. Toujours au futsal, Ursuline Sanda de Cotonou a été désignée meilleure joueuse tandis que Merveille Koundé de Toffo et Aude Gbédjissi de Tori ont été les révélations. Au handball, c’est toujours Cotonou qui occupe la 1ère place suivi de Calavi, de Zè et de Toffo respectivement 2ème, 3ème et 4ème. Anthelmy Azonlito de Cotonou a fini meilleure joueuse et Marceline Houssou de Ouidah, la révélation. Au volley-ball, où Cotonou a présenté deux équipes, c’est l’équipe de Cotonou I qui a pris la 1ère place. Cotonou 2, pour sa part, s’est classé 3ème devant Sô Ava. Myriam Djossou est la meilleure joueuse et Madeleine Quenum la révélation. Au classement général, c’est la commune de Cotonou qui est arrivée en tête avec 21 points. Tori vient en 2ème position avec 8 points. Quant à Ouidah, elle occupe la 3ème place avec 5 points juste devant Calavi avec le même nombre de points. Toffo est 5ème avec 4 points, Zè 6ème avec 3 points, So Ava 7ème avec 2 points et Allada ferme la marche avec 1 point.

Pouvez-vous nous rappeler les objectifs que vous visez à travers ce festival ?
Notre premier objectif est de promouvoir et développer le sport féminin dans les communes, détecter les jeunes talents et leur donner l’occasion de se mettre en valeur afin de taper dans les yeux des responsables des clubs civils. Le second objectif est la valorisation et la conscientisation de la femme sportive sur les valeurs de la femme, les préparer et les éduquer sur les dispositions prises pour leur protection face aux fléaux sociaux.
A quand la prochaine édition ?
Vu l’engouement noté au niveau des filles et des responsables, je pense que nous ne saurions rester sans prévoir la tenue d’une nouvelle édition. Donc, je rassure les uns et les autres que nous allons nous battre pour que la deuxième édition puisse avoir lieu. Et ceci dans un délai raisonnable. Mais, pour que nous puissions réussir plus dans l’organisation, je voudrais inviter les responsables des communes, les élus locaux et tous acteurs sportifs à se joindre à nous pour faire de ce festival départemental un réel outil de développement du sport à la base. Car, ce festival ne prend en compte que les joueuses de moins de 20 ans.
Et en conclusion…   
Je remercie le ministre des sports qui a cru au projet et qui a donné son accord. Je veux remercier également tous les sponsors qui ont cru en nous. Je les invite à toujours croire en nous et à nous rester fidèle parce que nous, nous ne les lâcherons pas.

Proposrecueillis par Anselme HOUENOUKPO

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