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Interview de Jacques Okoumansoun, président de la Fédération béninoise d’escrime: « Il faut que l’escrime soit présente dans tous les autres départements de notre pays »


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Président de la Fédération béninoise d’escrime, Jacques Okoumansoun s’est prêté aux questions de votre journal. Ici, il parle du don de matériels et d’équipements de la Fédération Internationale d’escrime à l’endroit de la structure qu’il dirige. Aussi, est-il revenu sur les activités qui attendent les fleuristes béninois.

L’événement Précis : La Fédération Béninoise d’Escrime a reçu un don de la fédération internationale de la discipline. Dites nous comment et dans quel cadre ce don a été fait?

Jacques Okoumansoun : Vous le savez sans doute, la Fédération béninoise d’escrime est la dernière fédération qui a vu le jour au Bénin en 2012. Depuis, cette fédération a besoin d’être visible. Et sa visibilité passera forcément par l’organisation régulière des activités. Et pour le faire, il faut des matériels. C’est fort de cela que nous avons écrit à la fédération internationale pour lui demander de nous venir en aide. Car, notre fédération, par sa jeunesse, n’a pas les moyens de s’octroyer ces équipements et matériels sportifs parce que, avouons-le, ils coûtent vraiment chers. Or, il faut ces matériels pour permettre à nos athlètes de pouvoir être présents lors des compétitions. Mais, la fédération internationale n’a pas réagi comme on l’aurait souhaité. Et c’est pour marquer la célébration du centenaire de la fédération internationale qu’il a été mis à notre disposition ces équipements et matériels sportifs. C’est vraiment une grande joie pour nous.

A combien peut-on estimer la valeur financière de ce don ?
Ce lot de matériel et d’équipements a une valeur de 7 millions. Vous voyez pourquoi je disais que le Bénin ne pouvait pas se l’octroyer lui-même.

Quelles sont les activités que vous prévoyez pour la suite de la saison ?
Nous allons participer au prochain championnat d’Afrique d’escrime qui va se dérouler du côté du Cap en Afrique du Sud. A ce rendez-vous, si nos athlètes s’illustrent bien avec de bonnes notes, ils pourront qualifier le pays pour le championnat du monde qui va se dérouler du côté de Budapest en Hongrie.  Nous allons prendre part au championnat togolais d’escrime, parce que nous n’avons pas encore beaucoup de clubs chez nous pour lancer notre championnat. Aussi, nous prévoyons une activité pour le mois de septembre qui va se tenir à Parakou.

Pourquoi une activité à Parakou alors que l’escrime n’est pas encore suffisamment connue à Cotonou ?
Le pôle de sport au Bénin est Cotonou. Mais, vous êtes d’accord avec moi qu’une fédération ne doit pas se baser que dans la ville principale. Il faudrait que cette fédération ait ses tentacules dans les autres pôles de développement. Et comme Parakou, qu’on le veuille ou non constitue aussi une force pour l’essor du sport béninois, nous avons décidé de délocaliser cette discipline là-bas.  Cela va permettre de faire de l’escrime une discipline démocratisée.

Tout cela nécessite des moyens ?
Effectivement. Pour ce qui est de l’activité de Parakou, nous nous sommes rapprochés du Fonds national pour le développement des activités sportives que dirige El Farouk Soumanou pour qu’il nous appuie, tant en matériels qu’en moyens financiers. Ce qu’il a fait il n’y a pas longtemps. Aussi, il y a cette aide de la fédération internationale qui va nous être d’une grande utilité dans la réalisation de cette activité qui est de faire découvrir l’escrime à nos frères du septentrion et de Parakou en particulier. Et en ce qui concerne les activités internationales, laissez-moi vous dire, pour commencer, que la politique de développement de la discipline dans les pays qui l’ont découvert fait que la fédération mère accompagne toujours les petites fédérations, dont le Bénin. Donc, nous comptons un peu sur cette aide de la fédération internationale qui consiste à assurer le déplacement de 2 athlètes dans ces pays là. Ce qui permet au pays d’être présent lors des compétitions internationales.

Vous attendez certainement l’aide du ministère ?
Oui, mais pas pour cette année. La fédération de l’escrime n’a pas encore un an d’existence. Or, le ministère n’accompagne que les fédérations qui ont plus d’un an. Nous espérons qu’à partir de l’année prochaine, nous allons bénéficier de la subvention du ministère.

Vous parlez de la participation du Bénin au championnat d’Afrique d’escrime. Dans le même temps vous parlez d’absence d’un championnat national. Donc, pas d’athlète au plan local. Alors, qui sont ceux-là qui vont représenter le Bénin ?
C’est une bonne remarque. Nous ne disposons pas de championnat national. Mais cela ne veut pas dire que nous n’allons pas prendre part aux championnats internationaux. Notre chance aujourd’hui est que nous avons la possibilité de composer avec des bis-nationaux. Cela ne veut pas non plus dire que l’équipe béninoise sera constituée que de ces derniers. Il y a une athlète béninoise qui est très compétitive et que, nous pensons, peut faire l’affaire. Elle sera donc le seul athlète au plan local qui va défendre les couleurs nationales.

Que diriez-vous en conclusion ?
L’escrime est une discipline assez noble, une discipline où tout est immaculé, propre. Il est important que les béninois l’adoptent. Et nous sommes là, à la tête de cette fédération pour les y emmener. Notre souhait est que nous soyons accompagnés et nous réussirons.

Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO

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