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Le triomphe de la vérité

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Ruée vers la mouvance présidentielle: La crise financière au cœur de la transhumance des acteurs politiques


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L’heure est au sourire au sein de la famille politique du Chef de l’Etat. Depuis quelques mois, les arrivées spectaculaires de personnalités politiques ne se comptent plus. Ainsi, après les députés Edmond Agoua, Issa Salifou, Antoine Dayori, Venance Gnigla, Valentin Aditi Houdé…, c’est au tour de l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, André Dassoundo de grossir les rangs de la mouvance présidentielle depuis le week-end écoulé. Après plusieurs années d’opposition au régime du Changement puis de la Refondation, l’arrivée de ces acteurs de premier rang de la scène politique nationale ne laisse pas indifférent. La décision de ces barons politiques de tourner le dos à l’opposition pour boire au marigot du pouvoir suscite de nombreux commentaires sur les réelles motivations de cette transhumance qui évoque l’assèchement des ressources financières de l’opposition comme la vraie raison de ces reconversions politiques.

Les politiciens fuient les caisses vides de l’opposition

« Si des gens qui se sont opposés avec autant de détermination, d’acharnement à Boni Yayi, décident de retourner vers ce même homme qu’ils ont combattu, il faut comprendre que ce dernier a réussi à leur couper le robinet ». Cet avis d’un observateur de la scène politique est largement partagé au sein de l’opinion publique béninoise. Ainsi, selon ces derniers, l’étouffement financier de l’opposition à travers les reformes entreprises et l’absence des cadres de cette dernière aux postes stratégiques de l’administration sont à l’origine de nombre de retours contre-nature observés depuis quelques mois. André Dassoundo a donc pratiquement été mis devant le fait accompli par ses partisans qui lui ont fait savoir que, face à cette situation, ils n’avaient plus le choix. Ils devaient rallier la mouvance au risque qu’il (André Dassoundo) se retrouve seul. C’est le souci de préserver les intérêts économiques pour les uns, et celui de renouer avec des avantages perdus, pour les autres, qui seraient, à bien des égards, les principales raisons du retour dans le giron des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE),  la famille politique de Boni Yayi, de la plupart des « nouveaux mouvanciers ».

Ainsi, loin de matérialiser leur conviction, la transhumance à laquelle se livrent nombre d’acteurs politiques à environ trois ans de la fin du second mandat de Boni Yayi, met à nu une volonté de survie politique grâce notamment à l’accès aux avantages inhérents au soutien au Chef de l’Etat.

WandjiA.

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