.
.

Le triomphe de la vérité

.

Exclusif/Pélagie La Vibreuse parle…« Je n’ai jamais été ni malade, ni paralysée »


Visits: 21

Des rumeurs ont couru. Elles continuent d’ailleurs de courir. Elles l’ont annoncée gravement malade, paralysée, donc envoûtée par le roi du Tchinc system, Stan Tohon. Enfin, elle a brisé le silence. Pélagie La Vibreuse parle enfin et clarifie les choses. Rencontrée dans sa boutique à Abomey-Calavi, sa commune de résidence, l’artiste rassure les Béninois, fait des mises au point et parle de son nouveau single baptisé « Djagoua ».

 Pélagie la Vibreuse (2)

L’Evénement Précis : Vous venez de mettre sur le marché discographique, un nouveau clip baptisé « Djagoua ». De quoi cela retourne exactement ?

Pélagie La Vibreuse : Comme vous l’auriez constaté, j’ai beaucoup progressé dans ma carrière. A travers « Djagoua », vous allez vous rendre compte qu’il y a une touche particulière sur ce produit. L’arrangement a été fait par un grand nom du show-biz ivoirien. Il s’appelle Dj KEDJAVARA. Je le remercie au passage pour le travail impeccable qu’il m’a laissé.Vous allez remarquer que c’est un clip très bien posé comparativement à mes autres clips. C’est ma façon de faire comprendre à mes fans que je travaille et que j’ai grandi. Ce single est réalisé pour préparer de bonnes vacances aux élèves qui sont majoritairement mes fans. Et cela vient également en prélude à mon troisième album qui sera lancé en août ou en septembre si Dieu le veut. Nous sommes donc en train de baliser le terrain pour que la promotion soit parfaite.

Le single porte le nom « Djagoua ». Quel message y mettez-vous exactement ?

Le message de ce single est plutôt une exhortation doublée d’une sensibilisation de mes sœurs et frères. Je voudrais leur faire comprendre que c’est normal de faire la jalousie, mais que c’est encore mieux d’honorer ses devoirs conjugaux. Cela s’adresse surtout à mes sœurs, femmes au foyer. Je voudrais leur faire comprendre qu’il est important, pour elles, de savoir bien cuisiner, bien garder le lit comme on le dit. Si elle sait faire tout ça, même si son mari va tricher dehors, il lui revient inévitablement, puisqu’il ne trouvera pas mieux. C’est la « Djagoua ». Le tout ne suffit donc pas de faire du bruit, de crier partout et de se montrer malheureuse du fait de son mari. Je les invite donc à assurer correctement leurs devoirs conjugaux quitte à constater après que, quoi que fasse leur mari, il leur reviendra irréversiblement à la maison quand il aura fini d’errer dehors. Quand je dis donc que je compte sur ma « Djagoua », c’est de moi-même en entier que je parle.

Mais d’aucuns pensent déjà à autre chose. Ils estiment, qu’une fois encore, vous parlez sexe.

(Après un léger sourire, elle répond) : Ils peuvent le penser ainsi. Mais ce que moi je veux dire concrètement, c’est ce que je vous ai dit tout à l’heure.

Mais la sortie de l’album coïncide avec de folles rumeurs sur votre état de santé. On raconte depuis quelques jours que vous êtes gravement malade, que vous êtes paralysée et que c’est Stan Tohon qui veut en finir avec vous. « Djagoua » est-il une manière pour vous de faire taire ces rumeurs en montrant que vous vous portez très bien ?

(Elle baisse la tête, sourit un moment, puis répond) : Je puis vous rassurer que c’est juste une coïncidence. Est-ce une bonne chose de déclarer qu’on est malade ? Je ne sais pas d’où les gens sortent des histoires comme ça. Je voudrais que les Béninois comprennent ce que je veux vous dire une fois pour toute. Je n’ai jamais été ni malade, ni paralysée comme les gens le racontent. Et je n’ai aucun problème avec mon aîné Stan Tahon. Je n’ai jamais été envoûtée. Les gens racontent n’importe quoi. En me voyant, est-ce que je ressemble à une malade ? C’est n’importe quoi que les gens racontent. Et je crois qu’il faut maintenant arrêter ça. Le grand-frère Stan Tohon dont ils parlent, on n’a jamais cessé de s’appeler. Je ne sais pas pourquoi les gens s’acharnent contre lui. Il faut que les gens cessent d’opposer les artistes pour des choses qui n’existent pas. C’est archi faux de dire que je suis malade.

Qui soupçonnez-vous alors d’être derrière ces rumeurs ?

Je ne soupçonne personne parce que les rumeurs, on ne sait presque jamais d’où elles proviennent. Mais, ce que je veux dire, c’est d’inviter nos journalistes, nos animateurs à faire le maximum d’investigations avant de dire quoi que ce soit sur les antennes. Je le dis parce que certains m’ont raconté qu’ils l’ont appris sur certaines radios ou télévisions et que des journaux en ont même parlé. Je ne sais pas si c’est vrai. Mais, je profite juste de l’occasion pour leur rappeler ce qu’ils savent déjà sur leur métier. Je n’ai jamais parlé sur aucune chaîne de télévision ni radio pour dire que je suis malade. La seule radio sur laquelle j’ai parlé, c’est Océan Fm et je n’ai jamais parlé de maladie. Eux-mêmes sont venus à la maison pour le constater.

Certains estiment même que ces rumeurs sont lancées par vous-même pour mobiliser l’attention du public sur votre prochain album

(Elle baisse la tête, la secoue un moment puis répond avec désolation) : Je pense qu’il faut être fou pour dire qu’on est malade alors qu’on ne l’est pas. A quoi bon faire une bêtise pareille si je sais que mon public m’adore ? Partout où je passe, il y a toujours de l’affluence. Pourquoi irai-je alors mentir sur ma propre vie. Est-ce une bonne chose de se souhaiter la maladie ? Je ne le pense pas en tout cas. Pour parler même franchement, il n’y a pas de week-end où je ne joue pas. La veille de la fête de Pacques, j’ai joué à Abomey. De là, je suis allée à Zoungbonou. J’étais avec l’artiste Ricos Campos et notre aîné togolais, King Mensah. Le premier mai dernier, c’est-à-dire le jour de la fête du travail, j’ai joué avec plusieurs autres artistes à la Direction départementale de la santé du Zou-Collines. La télévision Canal 3 en a montré quelques séquences. Le week-end qui a juste suivi le premier mai, j’ai joué encore à Aplahoué, chez Monsieur Amoundo Roger qui a perdu son père. C’était encore avec Ricos Campos. Par la suite, je suis allée jouer également à Klouékanmey chez un homme d’affaires que nous appelons Yoyo qui avait perdu sa grand-mère. Il y avait là, les artistes comme Dicaprio, Séna Noble et bien d’autres artistes. Vous pouvez vous renseigner pour savoir si je mens ou pas. Renseignez-vous chez Sèna Noble avec qui j’ai tenu le même podium tout le mois de Mai et d’Avril. Une malade ou une paralysée peut-elle faire tout ça ? A mon avis, je ne pense pas. J’étais la fois dernière sur le podium à Déssa avec le doyen Vincent Ahéhéhinnou, puis les confrères tels que Zomadokokpon, le groupe All Baxx et consorts. Vous pouvez vous renseigner chez eux. On était également à Glazoué pour la semaine culturelle pour laquelle les élèves m’avaient invité. C’est donc faux de raconter que je suis envoûtée par le grand-frère Stan Tohon.

On vous a remarquée en train de danser dans l’un des clips de l’artiste, feu Riss Cool. Que peut-on retenir de cette collaboration que vous avez eue avec lui ?

Cela remonte à mes débuts. Mon premier que j’ai sorti, c’était en 2006. Le premier album de Riss Cool aussi c’était en 2006. Il s’est fait que le producteur de Riss Cool, à l’époque se trouvait ici chez nous à Calavi. C’est donc lui qui m’a sollicité pour que je monte la chorégraphie pour Riss Cool. Et c’est ce que j’avais fait. Si vous faites attention, vous allez constater que mes danseurs sont également dedans. Etant donc actrice de la chorégraphie de son premier album, je suis également allée à son lancement ; lui ayant lancé son album avant le mien. C’est donc comme ça que je suis intervenue dans son clip.

Ce n’était donc pas une histoire d’amour comme certains ont tôt fait d’imaginer ?

(Elle écarquille les yeux en guise d’étonnement puis répond) : Les gens ont pensé ça vraiment ? Ce n’était pas une histoire d’amour qui nous a réunis. C’est plutôt l’art.

Un mot de conclusion ?

Je voudrais dire à la population entière une chose. Ce n’est pas bon de raconter des rumeurs négatives sur les gens. Car, la vérité, c’est que chaque fois que j’entends des rumeurs sur quelqu’un dans mon pays, ce sont toujours des rumeurs négatives. Pourquoi les rumeurs n’ont jamais dit que je suis allée aux Etats-Unis pour jouer avec les stars internationales comme Beyoncé. Pourquoi les gens ne rêvent donc pas pour que je grandisse ? Pourquoi leurs rêvent, c’est que je sois malade, paralysée, des choses négatives quoi ? C’est cela qui me fait mal dans mon pays. Je souhaiterais que désormais, les gens fassent plutôt des rumeurs positives sur leurs prochains, quitte à amener l’artiste à mieux travailler. Des gens me voient et s’étonnent que je sois encore vivante. Ce n’est pas bon.

Entretien réalisé par Donatien GBAGUIDI

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

8 thoughts on “Exclusif/Pélagie La Vibreuse parle…« Je n’ai jamais été ni malade, ni paralysée »

  1. raoulmodesty

    Cette interview de l’artiste est la manifestation d’une cinglante réplique à ses détracteurs,ces Cassandres qui voient le mal partout.Du courage à toi créature de rêve,continue de vibrer pour tes milliers de fans.

  2. jean-pierre

    voila une vedette que j’adore c’est dommage que la beninoiserie ne veut jamais finir. du courage chere vedette. DOHA QATAR

  3. youssirath

    Tu ne sera jamais paralysé ni malad.u ne fera jamais plaisi au aigri. Du courag ma grande e ke leternel s tn guide

  4. arike

    grande seu j t felicit bocou ka jai constaté ke malgre tt cs choz insensé ke ls gens 2 movai keu on di su toi tu cntinu de persévéré j taim et j te soutien 2 tou mn keu et par la grax de dieu rien ne tarivera tkt pa ns ts fans sert tjrs 2 tn coté.

  5. Valentine

    ne vs en faites pas tata pelagie.si Dieu est pr vtre évolution,personne n peut réaliser l contraire à plus forte raison les rumeurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page