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Le ministre des Travaux publics et des transports, Lambert Koty a fait le point des infrastructures routières et aéroportuaires réalisées au Bénin depuis 2006, mercredi, sur la télévision nationale dans l’émission ‘’Dossiers en mains’’.

Les capacités de l’aérodrome de Peporyakou ont été renforcées, le projet de l’aéroport de Glodjibé a été ressuscité et l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin a connu des travaux d’extension. C’est le bilan fait par le ministre des travaux publics et des transports sur l’an deux du second quinquennat du président Boni Yayi à la tête du Bénin. Loin de s’arrêter en si bon chemin, le natif d’Agonlin n’a pas manqué d’entretenir l’opinion publique sur les infrastructures routières ayant été réalisées non seulement depuis deux ans mais aussi depuis 2006. Partant des clarifications sur le ralentissement du chantier Godomey-Pahou, en passant par le démarrage effectif du chantier Akassato-Bohicon et la finition de l’échangeur de Godomey, le ministre Lambert Koty n’a rien omis des sujets qui ont meublé l’actualité dans le domaine des transports ces dernières années. A l’en croire, on peut citer, comme travaux achevés, l’échangeur de Godomey, les passages supérieurs de Houéyiho et de Steinmetz. S’agissant de ceux qui sont en cours d’exécution, il a cité les travaux de réalisation du pont sur le fleuve Affon et sur le fleuve Mono. Lambert Koty soulignera, de même, que le pont de Tovègbamè et le quatrième pont sur le lac Nokoué sont en instruction. De 2006 à 2012, 475,80 kilomètres de route ont été construits (travaux achevés) pour un coût de 212,18 milliards F Cfa et 401, 35 km de route sont en cours de construction pour un coût total de 218, 80 milliards F Cfa. Au sujet du ralentissement du chantier Godomey-Pahou, il a précisé que les travaux de construction des deux voies parallèles ont démarré le 15 avril 2012 et devront prendre fin en 2014. Ils sont réalisés à 10% après 11 mois de délai écoulé et accumulent un retard de 6 mois sur le chronogramme préétabli. Selon le ministre, ce retard est dû à l’arrivée tardive de quelques équipements essentiels au bon déroulement des travaux, aux difficultés de l’entreprise pour la production des dossiers d’exécutions et à la recherche de sous-traitance des travaux à bas prix. Le long de l’émission, le ministre des travaux publics et des transports a rassuré les populations béninoises de ce que son département ministériel a pris toutes les dispositions pour que les travaux s’achèvent à bonne date, et ce, pour le bonheur des populations.

Nafiou OGOUCHOLA