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Le triomphe de la vérité

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A la veille de la célébration des religions endogènes au Bénin: Dah Aligbofo, Dah Lodji et autres garants de la tradition s’activent pour une fête conviviale


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Vodoun Sakpata hérigé chez Dah Aligbofo

A quelques heures de la 17ème édition de la fête de vodoun, les prêtres et fidèles des religions endogènes s’apprêtent pour mieux célébrer les mânes des ancêtres et apporter la joie dans la grande famille vodoun. Chez Dah Aligbofo et Dah Lodji, le toilettage est au beau fixe. Ils en appellent à la prise de conscience de tous les fils du Bénin.

Demain, 10 janvier 2013, la tradition sera rééditée. Toute l’étendue du territoire national vibrera aux rythmes et aux couleurs des chants, danses, et accoutrements des couvents. Libations, sacrifices, rituels et cultes seront voués aux avalanches de divinités des religions endogènes. C’est la 17ème édition de la fête du vodoun et personne ne veut se faire conter l’histoire. Chez Dah Aligbofo Boconon Agahounga et son compère Lodji, plus rien ne retient le toilettage.

Les cases réservées aux mânes brillent déjà aux couleurs de diverses peintures et les divinités imbibées d’huile rouge et de sang. « Nous nous apprêtons pour la fête et elle sera belle », a laissé entendre Dah Aligbofo avant de convier les populations à une prise de conscience et à l’entretien du patrimoine culturel. Dah Lodji n’a pas fait le contraire. De son Fâgbassa (salle de consultation de l’oracle appelé Fâ), passant par la cour du vodoun Dan (dieu de la richesse), Ogou (dieu du fer) et autres divinités, tout le soin est pris pour une fête saine. Approché pour quelques précisions au sujet de la fête, le dignitaire s’est employé à rappeler les bienfaits du vodoun, à savoir, la paix, la santé, la richesse, l’amour, enfin, tout ce que l’Homme désire avoir pour sa quiétude.

Ensuite Dah Lodji rassure tout le monde – ce que Dah Aligbofo n’a pas manqué de faire, de ce que le vodoun n’a rien de mauvais et que ce sont ceux qui le manipulent qui font parfois preuve de mauvaise foi. Les deux garants de la religion endogène ont donc saisi l’opportunité pour lancer à la population un vibrant appel de soutien et d’amour pour la chose culturelle avant de saluer tout le travail qui s’abat au quotidien, du côté des dirigeants, en l’occurrence du chef de l’Etat, Boni Yayi, afin que ce rendez-vous du 10 janvier soit toujours respecté. Et rendez-vous est pris pour demain sur les places publiques pour la fête.

Teddy GANDIGBE (Coll.)

 

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