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Mécontentement et désolation dans les rangs des conseillers municipaux des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) à la mairie de Cotonou. Et pour cause, la gestion faite de la municipalité par l’actuelle équipe dirigeante laisse, selon eux, à désirer. Après le boycott de la session budgétaire de l’année 2013, ils ont donné de la voix mercredi à l’Infosec.
Au nombre des conseillers municipaux présents à ce point de presse, on peut citer: Paulin Noumavo, Alfred Ahlonsou, Gilbert Kinkpé, Honorable Patrice Tossè, Isaac Aïvodji, Constant Nahum, Jean Cramel Agbazahou, Jacques Houékpè, Léopold Gbénou et Hubert Balley. A l’occasion du point de presse qui a également connu la présence des élus locaux, des chefs quartiers et un nombre remarquable de militants, le collectif des conseillers Fcbe a fait part des raisons de ses frustrations.
Une vingtaine de raisons ont été évoquées. Par la voix de leur porte-parole, Hubert Balley, ils exigent, entre autres, les points des dettes faisant objet de la titrisation, des voyages effectués, des deux dernières campagnes des 3CI, des derniers recrutements, des licenciements, du dragage du lac Nokoué, du désensablement mécanique, de l’achat des engins lourds, de l’achat des motos aux chefs quartiers, du reprofilage dont le montant connait une augmentation exponentielle et ahurissante, du dossier BenAfrique à travers la base du contrat avec la mairie et l’assèchement des marécages.
Par ailleurs, le conseil communal a été également interpelé sur la liste des parcelles vendues, la situation de la police municipale, du règlement des frais de session bimestrielle. La situation paraît tellement critique que le collectif Fcbe n’entend plus collaborer jusqu’à ce que lumière soit faite sur les 21 points soulevés.
Emmanuel GBETO
