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Apprécier le chemin parcouru depuis la première édition en 2011, et proposer des solutions aux problèmes les plus pertinents que pose la gouvernance de l’internet au Bénin : tels étaient les objectifs visés par la deuxième édition de la Semaine de l’Internet au Bénin qui a également connu la participation d’experts venus de l’Afrique du Sud, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la France, de la Tunisie et de l’Algérie.
Réunis autour du thème « Contribution à la gouvernance de l’internet au Bénin », les participants se sont penchés sur des sujets aussi pertinents que la cybercriminalité, la sécurisation de l’internet, les infrastructures d’accès à l’internet ou la réglementation et la régulation de l’internet. Les travaux ont été l’occasion de mettre l’accent sur les maux qui minent le secteur et qui ont noms lourdeurs administratives, mauvaise politique commerciale, connexion instable et aléatoire, débit faible et extrêmement lent, mauvaise couverture du territoire, tarification excessive, etc.
Au bout des travaux répartis en plusieurs sessions, des propositions et recommandations ont été formulées pour l’utilisation du logiciel libre, de l’internet à l’université ou l’accès des femmes aux Tic, dans le but de donner une nouvelle dimension à l’avenir de l’outil internet au Bénin. Procédant à la clôture des travaux, Max Barthélémy Ahouékè, le Ministre de la communication et des technologies de l’information et de la communication (Mctic), a promis que ces différentes recommandations feront l’objet d’une attention particulière, afin que la bonne gouvernance des Tic ne soit pas un vœu pieux au Bénin.
Le ministre a en outre attiré l’attention des acteurs à divers niveaux de la communication et des Tic sur la tâche qui leur incombe dans la mise en œuvre de cette plateforme de recommandations pour l’affermissement du numérique au Bénin. Rappelons que cette deuxième édition de la Semaine de l’internet au Bénin a permis à six cent (600) jeunes d’être formés à l’usage de l’internet dans les chefs –lieux des départements du Bénin, tandis que quarante (40) autres l’étaient sur les logiciels libres (Open office). A noter également que la cérémonie de clôture a été marquée par la projection et un exposé sur l’expérience sénégalais en la matière.
Flore S. NOBIME
