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Le triomphe de la vérité

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Football africain:L’étau se resserre autour des grandes nations


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Le sport roi du continent noir est pleine mutation. Les supposées nations faibles se réveillent de plus en plus en grand dam des équipes qu’on a tôt fait de qualifier de citadelles imprenables.

Voilà deux éditions de la Can où on ne verra pas les traces des Pharaons d’Egypte, symboles de l’emprise des équipes de l’Afrique du Nord sur le football africain. Les septuples champions d’Afrique étaient déjà absents à l’édition de 2012 et à celle de l’Afrique du Sud 2013, l’Egypte n’y sera pas. Elle est sortie par de modestes Centrafricains.

Cette situation du football égyptien résume très bien la nouvelle configuration du football en Afrique. Finis les temps où certaines équipes, fort de leurs effectifs, peuvent penser à la qualification avant même d’entamer la compétition. Certaines rencontres tournaient même au ridicule avec des scores inimaginables aussi bien à l’aller qu’au retour. Le gotha du football continental est en pleine mutation au point où « les supposés grands » sont en disgrâce ou en chute libre dans l’univers du football africain. Le Cameroun, Le Nigéria, l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana…

ne sont plus patrons absolus qui règnent sans partage sur le cuir rond continental. Le dernier tour qualificatif des éliminatoires de la Can 2013 expliquent mieux cet état de chose. S’il est vrai que le Ghana, la Côte d’Ivoire et bien d’autres nations ont gagné leur manche aller sans forcer leur talent, la plupart des grandes formations du continent ne savent pas à quel saint se vouer lors des 90 mn qui restent pour valider leur ticket pour Afrique du Sud 2013.

Le Cameroun a été battu par le Cap vert 2-0, le Maroc a cédé au Mozambique 2-0… Le malaise des grands des grands a failli toucher aussi le Nigéria qui était déjà aussi absent de la Can 2012. Les Super Eagles ont du partager la poire en deux face aux Libériens à Monrovia. Les grandes équipes africaines vivent actuellement deux problèmes. Soit c’est le vestiaire qui est pourri. On se rappelle les comportements de Samuel Eto’o au Cameroun ou d’un certain El Hadj Diouf au Sénégal.

Soit des internationaux qui évoluent en Europe ne viennent pas défendre les couleurs nationales ou s’ils viennent ils ne mouillent pas vraiment le maillot. Ils pensent à leur contrat mirobolant en Occident. On a toujours reproché à Yaya Touré de ne pas se mettre au service de la nation ivoirienne. Cet environnent de risque que les grandes équipes se créent elles-mêmes profitent aux petits poucets. Lorsque les problèmes sont déjà là et les soit disant petits se surpassent un peu, le jeu est fait.

C’est ainsi que l’Egypte n’est plus mondialiste depuis des décennies. Il y aussi que tous les Etats africains voient désormais en leur équipe nationale la vigueur d’une jeunesse en pleine forme et battante, symbole de l’évolution socio-économique du pays concerné. Actuellement, les mutations bien profondes au point où aucune équipe n’est véritablement au dessus du lot. N’importe qui peut battre n’importe et tout le monde est susceptible d’être fort ou faible. Ainsi désormais le football africain.

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