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Environ 150 agents sont en instance de partir de l’Association interprofessionnelle du Coton (AIC). Ils ont été recrutés par le dernier concours organisé par le Ministère de l’Agriculture pour le compte de la campagne cotonnière en cours. Ils font partie des agents recrutés par le ministère pour encadrer les producteurs dans le cadre de cette campagne.
Déjà, l’AIC a entrepris le processus de séparation d’avec ces agents à qui avaient été allouées des motos contre des frais mensuels d’amortissement prélevés depuis trois ans sur leurs salaires. Ceci entrait dans le cadre du Projet d’assainissement et de relance de la filière coton du Bénin (PARFCB). Entré dans sa phase opérationnelle en juin 2009, ce projet a recruté environ quatre cents jeunes encadreurs ruraux qui se sont retrouvés sans emploi suite à la crise de confiance qui a opposé l’AIC à l’Etat béninois.
Avec le recrutement d’agents d’encadrement pour la campagne en cours, nombre d’entre eux ont pu postuler et sont pris pour servir dans les villages. D’où la volonté manifeste de l’AIC de leur retirer le matériel de travail dont les moyens de déplacement. Dans cette logique, les agents ayant échoué au test du Ministère de l’Agriculture ont perçu leur salaire de juillet ainsi que ceux qui ne l’ont pas passé. Quant à ceux qui ont réussi, il leur est demandé de ramener les motos sur lesquelles chacun d’eux a payé 15 000 FCFA par mois depuis trois ans, avant de percevoir leur salaire.
Selon nos informations, certains agents qui ont bouclé trois ans dans le PARFCB ont déjà payé plus de 500 mille et estiment que la moto devrait leur revenir de droit. Originellement, il avait été promis aux bénéficiaires qu’après le remboursement de la moitié du prix d’achat de la moto, celle-ci leur reviendra de droit. C’est naturellement ce à quoi les agents concernés s’attendaient avant d’être sommés de retourner leur matériel de travail.
L’incompréhension est encore vivace dans les esprits d’autant que l’AIC reste devoir encore aux agents les primes de la campagne cotonnière écoulée. Pour certains agents, c’est une stratégie visant à les empêcher de travailler avec ces engins pour le compte du MAEP avant que ce ministère ne mette les motos à la disposition des agents recrutés. Selon nos sources, les agents concernés se préparent à un lever de bouclier contre l’AIC dans les jours à venir.
Olivier ALLOCHEME
je prie à celui qui a fait cette déclaration de chercher à s’informer avant quoi que se soit car les propos diffamatoires peuvent nous en être préjudiciable. Et je profite annoncer à l’opinion que ses agents qui ont passé le test de recrutement du ministère ont signé fin campagne 2011-2012 un nouveau contrat de travail avec l’AIC pour la campagne 2012-2013. las agents n’ayant pas respecté les clauses du contrat devraient restitué le matériel de travail à l’employeur car ils ont de leur propre gré démissionner. S’agissant des moto dont il est question c’est vrai certaines ont déjà fait 3 ans mais leurs frais d’amortissement n’atteignent même pas la moitié du coût d’achat. En conclusion les motos ne peuvent revenir aux agents en cas de dissolution du contrat par l’employeur.