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Le triomphe de la vérité

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En réponse à l’entretien à polémique du Chef de l’Etat lors de la fête du 1er août: L’UN joue la carte de l’apaisement et propose l’alternance au pouvoir


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« On n’éteint pas le feu avec du feu. Nous n’allons pas ramener notre pays au niveau où le Chef de l’Etat l’avait amené le 1er août dernier ». C’est par ces propos que le coordonnateur général de l’Union fait la nation, Lazare Sèhouéto a planté le décor hier, au Chant d’Oiseau de Cotonou lors de la conférence de presse que l’Un a animée en réplique à l’entretien télévisé du Chef de l’Etat du 1er août dernier.

Pour lui, « le plus urgent pour le peuple aujourd’hui, ce n’est ni la polémique, ni la division d’une partie de la population contre une autre. Mais c’est plutôt le règlement des questions liées à l’emploi des jeunes menacés du fait de la guerre engagée contre le secteur privé, à l’amenuisement du panier de la ménagère et surtout au règlement de la mal gouvernance qui s’installe au Bénin ».

Et comme pour s’inscrire dans cette logique, Lazare Sèhouéto a, après avoir partagé les huit (8) propositions de son regroupement politique à l’assistance constituée de journalistes, des personnalités politiques et des militants fortement mobilisés pour la circonstance, invité les uns et les autres à y réfléchir pour en faire leurs préoccupations. Et en parlant de propositions, le Coordonnateur général de l’UN a saisi l’occasion pour éclairer la lanterne des journalistes sur quelques aspects qui ont fait l’objet de critiques lors de la sortie médiatique du Chef de l’Etat.

La vérité de l’Un sur le front unifié en création

Selon la compréhension du Chef de l’Etat, le front unifié proposé par l’Union fait la nation lors de ses dernières assises sanctionnées par 8 propositions pour un Bénin mieux gouverné, serait un appel à la mobilisation pour susciter l’insurrection populaire. Mais pour les auteurs de la proposition, cette conception du front unifié est bien fausse. Selon Kolawolé Idji, le Coordonnateur exécutif de l’Union fait la nation, le front unifié est plutôt « l’Union de tous ceux qui partagent la vision de proposer une nouvelle politique, une autre façon de gérer le pays ».

« Nous n’avons pas une autre idée derrière la tête en proposant cela. Et c’est un droit que la Constitution nous reconnaît », a clarifié l’honorable Idji Kolawolé. Car, la gouvernance actuelle du pays le « conduit tout droit au déclin ». Et c’est justement pour cela qu’il a appelé tous les Béninois à se mobiliser pour dire non. Cela passe, selon ses dires, par leur adhésion au front unifié qui sera incessamment créé.

Il faut dire que profitant de la même occasion, les conférenciers ont donné leur part de vérité sur la politique de libéralisation de la filière cotonnière dont le processus a démarré, selon Lazare Sèhouéto entre 1992 et 1993, une époque où le Chef de l’Etat était président de la Cellule macro-économique du président de la République d’alors, ceci après un accord signé entre le Bénin, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. « Dire donc que c’est le président Bruno Amoussou qui a ouvert la filière au privé et que c’est lui qui est donc à la base des problèmes qu’il y a aujourd’hui dans le secteur relève d’un manque de maîtrise des grands dossiers d’Etat », a-t-il conclu.

Donatien GBAGUIDI

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