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Elucider le dossier sur les faux frais occasionnés lors de l’immatriculation des véhicules au Bénin. Tel est le but poursuivi depuis quelques semaines par le député de l’opposition Léon AHOSSI. A travers le point de presse qu’il a donné hier dans les locaux de l’assemblée nationale, il entend aller jusqu’au bout.
L’affaire relative aux faux frais que déboursent les usagers de la Direction générale des Transports Terrestres (DGTT) à l’occasion de l’immatriculation des véhicules, de même que ceux payés à Interpol et au Centre National de Sécurité Routière (CNRS) lors des visites techniques avait déjà fait l’objet de la séance plénière du jeudi 14 juin dernier.
L’honorable Léon AHOSSI est revenu sur le sujet et a apporté sa part de vérité. D’entrée de jeu, il a déploré l’attitude des autorités du ministère en charge de la sécurité qui se sont abstenus de donner des informations le 14 juin dernier à propos des sommes qu’ils récoltent illégalement. A l’en croire, c’est une pure extorsion de fonds visant à renflouer les poches des auteurs de ces actes.
Le député s’est appesanti sur les parutions du 04 Octobre 2010, du 24 novembre 2010, du 10 février 2011, du 09 mars 2011 et du 12 juillet 2011, respectivement des quotidiens ‘’Le Béninois libéré’’, ‘’L’Evénement Précis’’, ‘’La presse du jour’’, ‘’L’autre fraternité’’ et ‘’L’indépendant’’, statuant sur certaines fraudes liées aux tatouages des vitres des véhicules pour dénoncer la magouille qui s’était opérée et qui continue d’être opérée dans le secteur des transports terrestres.
Selon lui, il s’agit d’un dossier scabreux dans lequel se sont entremêlés les cadres de la DGTT. Tout en qualifiant l’affaire de dossier à odeur fétide, il a demandé, via son point de presse, à la justice d’inviter la DGTT pour une explication sur son rôle dans cette sale besogne. Il n’a pas occulté de signaler que les véhicules qu’il a acquis dans le cadre de l’assemblée nationale sont toujours saisis par la DGTT. Ceci, pour avoir refusé de se laisser escroquer au motif des vitres teintés. L’affaire est donc encore sur tapis.
Esckil AGBO (Coll)
