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La gestion qui est faite des projets d’aménagement des forêts des Monts Couffè n’est pas du goût des députés. C’est donc au regard du blocage que connaît ce projet, que le député Nourénou Atchadé et 21 autres de ses collègues ont adressé une question orale avec débats au gouvernement. Hier jeudi 5 juillet, le ministre de l’environnement Blaise Ahanhanzo est allé répondre aux députés. Malheureusement, les réponses du gouvernement n’ont pas convaincus les élus de la nation qui ont décidé de la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire afin de faire la lumière sur comment les 14 milliards destinés à sa réalisation ont été gérés.

Bientôt une commission d’enquête parlementaire aux trousses du coordonnateur du projet Pamf. C’est la décision prise par les élus de la nation hier jeudi 5 juillet au cours de leur séance plénière de questions au gouvernement au palais des gouverneurs à Porto-Novo. En effet, les réponses fournies par le ministre de l’Environnement, Blaise Ahanhanzo Glèlè à la question orale avec débats du député Nourénou Atchadé et 21 autres de ses collègues, n’a pas convaincu aussi bien l’initiateur de ladite question que les autres députés.

 A travers cette question, ils demandaient au gouvernement d’expliquer à la représentation nationale les contours dudit projet ainsi que le point de son exécution. En substance, les députés ont voulu savoir le montant du projet d’aménagement des massifs forestiers d’Agoua, des Monts Couffè et de Wari-Maro financé par le Fonds africain de développement (FAD) et la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA), le point des infrastructures sociocommunautaires prévues, celles réalisées, leur niveau de réalisation ainsi que les montants de réalisation prévus et décaissés.

 Les auteurs de la question ont également demandé au gouvernement d’expliquer le mécanisme d’affectation de ces infrastructures aux communes ou aux communautés, la situation actuelle de la forêt aménagée ainsi que les objectifs et impacts atteints. Comme réponses à toutes ces interrogations, le ministre a déclaré que le montant du projet est de 13,7 milliards.

Selon lui, plusieurs infrastructures ont été réalisées, achevées et mises à la disposition des bénéficiaires. Ces réponses du gouvernement n’ont pas satisfait les députés, surtout l’auteur de la question le député Nourénou Atchadé qui a fait des déballages sur ledit projet et demandé à la représentation nationale de prendre au sérieux le dossier.

Hugues E. PATINVOH