Visits: 3
L’actuel ministre de l’énergie, des recherches pétrolières et minières, de l’eau et du développement des énergies renouvelables, Onifadé Sofiath a entre ses mains une patate chaude qui risque de lui brûler les doigts. Il s’agit de l’affaire relative à la réalisation de l’étude d’APD des 67 localités retenues dans le cadre de l’électrification du Bénin rural.
Introduit en catimini au ministre de l’énergie par l’une des directions stratégiques qui a à charge sa gestion, ce dossier attend d’avoir l’onction de Sofiath Onifadé. L’objectif est de confier les études d’APD des 67 localités retenues à un cabinet connu d’avance en se cachant sous l’alibi de la procédure accélérée. En effet, il serait question de précipiter la réalisation des études qui vont servir au lancement de l’appel d’offre devant déboucher sur la fourniture et la construction des réseaux électriques dans le cadre de la 2ème phase du projet BIDC.
Il est évident que le rythme qu’on voudrait imprimer à la procédure cache bien les intentions réelles connues de tous. Le prestataire à qui le dossier va être confié a déjà géré l’étude du projet de 58 localités actuellement en difficulté et dont la fin des travaux préalablement prévue pour le 31 Mai est rallongée de 06 mois. Des proches du ministre sont déjà mouillés et travaillent d’arrache pied pour que rien n’entrave leur plan. Les carottes sont-elles vraiment cuites ? A moins que la vigilance du ministre Onifadé ne permette de sauver le dossier en contournant le piège qui lui est posé.
Dans tous les cas, madame le ministre de l’énergie a intérêt à prendre toutes les mesures pour démasquer le piège qui lui est tendu dans la gestion de ce dossier fumant au risque de cautionner des manœuvres compromettantes et, par conséquent, s’attirer la colère du Palais déjà en alerte maximum.
Wandji A.
