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Shana: «La musique est la première chose qui me déstresse»

Shana est son nom d’artiste. A l’état-civil, on l’appelle Firmine Romaine Dahahlo. Elle vient d’embrasser la carrière musicale qu’elle ambitionne porter très haut. Pour y parvenir, elle parle ici de sa vision et de ses motivations.

L’Evénement Précis: Quelles sont vos motivations en embrassant une carrière comme la musique ?

Shana : J’ai décidé de faire la musique aujourd’hui parce que c’est quelque chose qui est cachée en moi depuis mon enfance et j’ai parcouru pas mal de groupes artistiques. J’adore les instruments de musique.

Que représente donc la musique pour vous?

La musique est la première chose qui me déstresse, m’amène à la raison. Grâce à la mélodie et aux messages véhiculés, elle me rend heureuse quand je l’écoute, et à force de l’écouter, ça m’inspire. Elle est aussi mon loisir.

On vous voit déjà sur les écrans de télévision à travers vos clips Fènou et Akoba. C’est déjà un album?

Depuis un bon moment, les quatre chaines béninoises m’accompagnent beaucoup dans la promotion en faisant déguster les morceaux «Fenou et Akoba» aux mélomanes. Ces deux titres annoncent en fait, le lancement de mon album intitulé «Fenou». Ce lancement a déjà eu lieu à Cotonou le Samedi 18 Février dernier devant parents, amis et collègues à qui je dis encore merci

Faites-nous découvrir cet opus

Cet album intitule «Fenou» qui veut dire «grâce» est composé de huit titres, Le rythme est de la Musique Moderne d’Inspiration Traditionnelle. J’y ai faut également la Rumba. Les thèmes abordés sont entre autres La future maman, la gratitude de l’enfant envers ses parents, la diffamation, la vie et le droit de l’enfant.

Est-ce une autoproduction ?

Cet opus est déjà disponible depuis le jour du lancement en version audio. C’est une autoproduction parce que c’est mon tout premier album et comme la musique est pour moi une passion, j’ai pris 04 ans pour le réaliser. J’ai pu également réussir à réaliser deux 02 clips avec les titres «Fenou et Akoba», histoire de me faire connaitre. Présentement, je travaille dans une compagnie aérienne de la place depuis un moment. C’est précisément aux économies que j’ai pu faire que je suis parvenue à réaliser cet album.

Avez-vous conscience que la musique ne nourrit pas son homme avant de vous y lancer ?

Oui, la musique ne nourrit pas comme cela se doit son homme au Bénin. Cependant, je pense que la musique béninoise évolue. Ce qui nous impose beaucoup de travail afin d’être performant pour pouvoir concurrencer les autres musiques du monde. Je pense que c’est à ce prix que nous pouvons démentir cette idée selon laquelle « la musique ne nourrit pas son homme au Bénin ». C’est bien cela ma vision.

Pensez-vous avoir du temps pour atteindre la perfection musicale dont vous parlez tout en étant travailleuse dans une société ?

Pour le moment, en dehors des heures de mon boulot, j’essaie de consacrer le maximum du reste de mon temps pour divers répétitions et cours de chants afin d’offrir prochainement de choses potables et digestives aux amoureux de la musique.

Que dites-vous en guise de conclusion ?

Pour finir, je tiens à remercier sincèrement tous les medias du Benin, tous ceux qui m’ont encouragé et soutenu de diverses manières pendant la réalisation, avant, pendant et après le lancement de ce produit sans oublier mes fans. Sans vous, je n’existerais pas et je vous promets très prochainement une surprise très agréable.

Propos recueillis par

Donatien GBAGUIDI