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On croyait que la crise qui a secoué le système éducatif béninois cette année était à son épilogue. Malheureusement la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) refait surface pour une relance de la lutte.
A travers une motion de protestation, elle a annoncé mardi, jour de célébration de la fête du travail, la reprise prochaine des mouvements de grève. Le secrétariat du dit syndicat décide d’une grève de protestation de 48 heures, les mardis 08 et mercredi 09 mai en vue d’exiger certaines revendications qui sont restées non satisfaites même après la date limite du 25 avril dernier.
Il s’agit, entre autres, de la levée de toutes les entraves aux libertés, de la rétrocession sur les salaires de mai des défalcations illégalement opérées en mars et avril. Pour son secrétaire général, président du Haut conseil syndical de l’éducation (HCSE), Eustache Zinzindohoué, la réouverture des négociations centrales-gouvernements doit être immédiate en vue de définir un échéancier clair pour la jouissance par les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire du décret 2011-505.
A cet effet, la Fésen invite chaque enseignant à se mobiliser et à mobiliser son entourage pour honorer l’ultimatum du 25 avril. Les autres composantes du Haut conseil syndical de l’éducation à savoir le Front de Valère Dotonou et Emile Gbénou sont invitées à élever la même protestation contre le pouvoir de Boni Yayi.
Emmanuel GBETO
