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Finances:La BRVM crée bientôt un nouveau marché pour les PME/PMI


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La directrice Nationale de la BRVM, (à gauche) Mme Pauline Atioukpè-Hountondji

L’antenne nationale de la Bourse régionale des valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de règlement (DC/BR) a présenté hier le bilan de l’année écoulée et les perspectives pour 2012. Sa directrice, Pauline Atioukpè-Hountondji, a indiqué qu’à fin 2011, les indices affichent des niveaux moins élevés qu’en 2010. Pour le BRVM composite, le niveau atteint fin décembre 2011 est de 138,88 points, soit une régression de 12,70% par rapport à 2010. Pour ce qui est du BRVM-10, le niveau est de 158,49, soit une régression de 13,37%.

Le montant des transactions s’inscrit également dans la même tendance baissière, puisqu’il enregistre une régression de 27% par rapport à 2010. Pour la directrice nationale du BRVM et du DC/BR, « cette situation morose s’explique largement par la répercussion sur le marché, des conséquences de la crise postélectorale en Côte-d’Ivoire. D’une part, l’institution elle-même a dû déménager d’Abidjan pour Bamako à cause de la réquisition des structures du marché par le gouvernement Gbagbo, mais encore les entreprises ivoiriennes qui sont aux premières loges au sein de la BRVM ont été sévèrement secouées.

Malgré cette situation, la BRVM a pu retrouver son équilibre. En témoignent, selon la directrice, l’intérêt croissant des acteurs économiques régionaux et internationaux pour le marché financier régional, et pour la Bourse en particulier. En 2011, la Côte-d’Ivoire et le Bénin ont pu récolter respectivement 160 milliards et 68,8 milliards sur ce marché au titre des emprunts obligataires qu’ils ont émis. En perspective, il est prévu l’ouverture d’un nouveau marché destiné aux PME et PMI du fait de l’allègement des conditions d’entrée.

S’il leur fallait un capital minimum de 500 millions pour aller sur l’ancien marché, le nouveau exige seulement 50 millions de FCFA des PME et PMI qui forment pourtant l’essentiel du tissu économique de la zone. Il s’agit là d’une réforme majeure qui pourrait permettre aux entreprises béninoises de bénéficier des avantages d’une entrée en bourse. La BOA-Bénin est la seule société béninoise cotée en bourse.

Olivier ALLOCHEME

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