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Le triomphe de la vérité

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Réaction du ministre de l’agriculture au sujet de la polémique autour de la campagne agricole 2012:Sabaï Katè jure qu’il n’y aura pas d’année blanche du coton


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Le ministre de l’agriculture de l’élévage et de la pèche, Sabaï Katè

Rassurer l’opinion publique et surtout les producteurs sur les dispositions qui sont prises en vue de faciliter la campagne agricole 2012-2013. Tel semble avoir été l’objectif du ministre Sabaï Katè interrogé hier sur la télévision nationale. L’homme s’est voulu direct et franc dès le départ. Face à la polémique qui a cours depuis la semaine dernière sur le retard qu’aurait accusé la mise en place des intrants dans le cadre de la campagne 2012-2013, le ministre de l’agriculture s’est voulu optimiste.

Pour lui en effet, il n’y aura pas de produits imposés aux producteurs : « Ils vont utiliser le produit de leur choix », a-t-il laissé entendre. Ainsi, à en croire le ministre, pas moins de trois intrants sont mis à la disposition de chaque cotonculteur qui n’aura plus que l’embarras du choix. L’autre sujet de préoccupation reste la mise en œuvre de la lettre n°031/MAEP/SP/ du 28 février 2012. « Nous devons aller jusqu’à 500 000 tonnes » rappelle le ministre après avoir montré les résultats de la campagne écoulée. Pour 136 mille tonnes de coton produites lors de la campagne 2010-2011, il y a près de 250 mille tonnes de coton pour la campagne écoulée, soit une croissance de plus de 40¨%.

Il a surtout rendu hommage aux cotonculteurs parce qu’ils ont produit un coton de très bonne qualité, recherché en Afrique et même à travers le monde. A un mois de la mise en place des intrants, il estime que les produits seront disponibles sans problème. « Il n’y aura pas une année blanche cotonnière, » a-t-il martelé. Son rêve est ainsi de faire du coton, le moteur de la croissance économique afin de réaliser l’ambition du Chef de l’Etat de faire du Bénin une puissance agricole.

Mais, l’Etat ne joue qu’un rôle de régulateur et de contrôle, car l’Association inter professionnelle du Coton (AIC) reste la cheville ouvrière du coton béninois. Rappelons que toutes ces mesures prises ont été entérinées par le Conseil des Ministres d’hier. C’est dire que l’ensemble du gouvernement a apporté son soutien au ministre Sabaï Katè.

Olivier ALLOCHEME

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