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Le triomphe de la vérité

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Ministère de l’économie et des finances:Le Syntracef dénonce une mauvaise gestion du personnel


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Le syndicat des travailleurs de l’administration centrale des finances (Syntracef) continue dans sa démarche de salubrité publique et de bonne gouvernance de l’administration publique béninoise. Ce mercredi 28 mars 2012, il a encore donné de la voix. A travers une déclaration, les responsables syndicaux ont porté à l’opinion publique un dysfonctionnement qui menace l’administration des finances au Bénin.

Selon le Syntracef, à l’avènement du reversement des agents contractuels et occasionnels exerçant dans l’administration publique béninoise en agents contractuels de l’Etat, trois (03) agents contractuels locaux d’un Projet sous tutelle du ministère des finances se sont farouchement opposés à ce reversement qui ne doit selon les textes qui le régissent, prendre en compte que le baccalauréat pour ce reversement, ceci à cause de la nature des contrats signés par le Projet.

Informés de cette situation qui se produisait en 2008, les autorités du Mef ont instruit la Direction des ressources humaines à se rendre auprès les responsables dudit Projet pour une régularisation. Des explications nécessaires ont été apportées afin que les agents puissent profiter de cette occasion pour avoir un statut plus stable. Mais loin de convaincre les trois agents, ces dispositions les auraient plutôt renforcés dans leur position de refus. Ils auraient dénoncé le contrat qui leur a été adressé et ont écrit pour le refuser.

L’un d’entre eux aurait préféré fournir un dossier incomplet qui n’a pas permis l’aboutissement de son reversement. Face donc aux demandes du ministère de la fonction publique de compléter son dossier par des pièces manquantes, l’intéressé n’a pas voulu répondre favorablement.

L’acte qui met en mal l’économie nationale

Lorsque le Projet sur lequel ces agents travaillent, est terminé et qu’ils devront partir de l’administration conformément au décret de reversement 2008-377 du 24 juin 2008 en son article 108, ils ont plutôt choisi passé d’un Projet à un autre, en violation des textes de la République. Or les textes disent selon le Syntracef qu’ »à la fin de leur Projet, ils doivent partir de l’administration car, l’Etat ne veut reconnaitre que deux catégories d’agents au sein de l’administration publique ».

Sur ce fait, les intéressés ont adressé à l’endroit de la Directrice des ressources humaines une requête pour demander une correction de leurs contrats avant leur reversement sur la base de leur diplôme réels. Or, dans le même temps, le contrôleur financier du ministère a donné son avis selon que « d’une part, ils n’avaient jamais accepté le contrat de l’administration avant de demander sa correction, d’autre part, leur contrat est un contrat maison, donc non signé d’aucune autorité compétente à savoir le contrôleur financier ou le délégué du contrôleur ».

Nouveau recrutement mal organisé ?

Selon le Syntracef, plusieurs séances de travail ont été tenues entre l’administration du cabinet, le syndicat et les intéressés ont été écoutés. Au terme des échanges, il en a résulté la signature par tous les participants d’un procès verbal qui a retenu. A cet effet, il a été décidé le lancement d’un appel à candidature interne au ministère en vue de pouvoir aux postes des trois agents dont le contrat ira à terme le 31 mars 2012.

L’appel à candidature a été lancé et les candidats se sont manifestés à bonne date. Mais grande a été la surprise du syndicat de constater que madame le ministre a suspendu la procédure de recrutement, ce qui fausse le chronogramme établi par le procès verbal dont les membres de son cabinet sont pourtant signataires, sous prétexte qu’elle veut avoir un document de madame le ministre de la fonction publique qui confirme ou infirme ce que dit le syndicat.

 Malheureusement les travaux seront relancés sans le document attendu du ministère du travail. Mais il sera confié aux responsables syndicaux, l’implication du Chef de l’Etat qui serait intervenu pour négocier le maintien des trois agents de peur que la République perde son aide budgétaire.

Ainsi, face à ce refus catégorique de se conformer aux exigences des textes en vigueur, le Syntracef dénonce la gestion et estime que si les affaires de l’Etat doivent continuer à être gérées de la sorte, c’est qu’on fait usage de deux poids et deux mesures au sein de la même administration, pendant qu’une minorité puise à sa guise les fonds des contribuables béninois. Le syndicat demande donc que justice soit faite mais aussi d’aider l’administration à mieux gérer les ressources de l’Etat. Car selon eux, il s’agit après tout, d’une question de bonne gouvernance.

Wandji A.

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