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Le ministre Didier Aplogan
Le tribunal de Porto-Novo vient de déclarer nulle et de nul effet l’assemblée générale élective organisée par le camp Anjorin Moucharafou. Cette décision tombe la veille de l’entrée en lice du Onze national béninois dans les éliminatoires de la Can 2013 et de la coupe du monde 2014.
Le calme provisoire retrouvé par la famille du football est définitivement terminé. La crise renait de ses propres cendres. Les deux camps qui se battent ne veulent pas lâcher prise. Le ministre des sports a fait un semblant de résolution du différend qui opposait les deux parties. La preuve en est que l’une des parties continue de mener sa bataille juridique. Pour ne plus tomber dans les mêmes erreurs du passé, il faut prendre le taureau les cornes.
Soit il faut que le gouvernement appelle les deux parties en conflit soit il aide la justice dans l’application de la décision. C’est seulement de cette façon qu’on pourra aider le football béninois à retrouver ses lettres de noblesse continentales. L’Etat ne peut pas avoir tant d’ambition, continuer à injecter les ressources du contribuable et se taire sur la pagaille des acteurs. Il faut aller au-delà du règlement du conflit de Didier Aplogan qui a fait ce qu’il peut.
On ne peut pas passer toute une vie à gérer le même problème sans fin. Parce qu’à un moment donné, ceux qui ont à charge le dossier ont fait économie de vérité. Le risque que le Onze national soit victime de ce rebondissement est très élevé. Il faut alors sauver les meubles en agissant vite. Sinon les mois à venir peuvent nous plonger dans d’autres déconvenues.
José Mathias COMBOU
