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Le triomphe de la vérité

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Paralysie de l’enseignement au Bénin:Les centrales et confédérations syndicales donnent raison aux enseignants


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La grande machine de la société civile a donné de la voix la semaine dernière. A travers une conférence de presse qu’ils ont donnée à la Bourse du travail le vendredi 17 février dernier, les syndicalistes ont émis leur position sur la crise que traverse actuellement le système éducatif béninois. Une situation face à laquelle le gouvernement aurait préféré garder le silence.

Il s’agissait pour la circonstance de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) de Gaston Azoua, de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) de Dieudonné Lokossou, de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal Todjinou, de la Cosi-Bénin de Noël Chadaré et de la Cspib de Christophe Dovonon. Conférencier principal, c’est Dieudonné Lokossou fait le porte-parole des centrales et confédérations présentes.

Au cœur de ces échanges avec la presse, il a été entre autres question des accords d’août 2011, des conditions d’acquisition des 25% d’incitation à la fonction enseignante, et la preuve de la mauvaise foi du Gouvernement. Selon les propos du porte-parole des secrétaires généraux des confédérations syndicales, Dieudonné Lokossou, l’augmentation de 1,25% du point indiciaire concerne tous les travailleurs de l’administration publique conformément au Décret 2011-505 du 05 août 2011 qui a différé la jouissance par les autres travailleurs des mêmes avantages que leurs collègues du Ministère des finances.

A propos des 25% accordés aux enseignants depuis 2008, Dieudonné Lokossou a indiqué que c’est l’allocation d’incitation à la fonction enseignante qui, sous l’ère du changement, a été améliorée de 25% du salaire brut. Il s’agit donc de l’amélioration d’une allocation existante qui est passée de 7.000 F Cfa à un taux forfaitaire de 10.000 Fcfa puis à un pourcentage de 25% du salaire de base. Parlant alors de la mauvaise volonté du gouvernement, le principal conférencier a souligné la violation par le pouvoir en place des accords conclus avec les secrétaires généraux confédéraux en 2011 et la poursuite du processus de vote du projet ou proposition de loi liberticide portant exercice du droit de grève en République du Bénin malgré les mises en garde constantes des confédérations syndicales.

Le porte-parole des centrales et confédérations, Dieudonné lokossou a rappelé à l’opinion publique la disponibilité des centrales à toujours opter pour un dialogue franc et sincère dans le cadre du règlement des conflits sociaux entre partenaires. Seule la disponibilité du gouvernement à aller à la table de négociation peut selon les centrales, permettre une sortie de crise. En attendant la réaction du gouvernement, les responsables syndicaux des trois ordres de l’enseignement se réunissent ce lundi pour peaufiner d’autres stratégies de lutte.

Emmanuel GBETO

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