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Conclusions du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement à Cotonou:Boni Yayi réélu pour poser les rails de la refondation du Conseil de l’Entente


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Les Chefs d’Etat et de gouvernement s’engagement à faire renaître le Conseil de l’Entente

Une nouvelle ère s’ouvre depuis le lundi 05 décembre dernier pour le Conseil de l’Entente. A la faveur de leur sommet dans la capitale économique béninoise, les Chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres ont pris d’importantes décisions pour remettre la plus vieille organisation sous-régionale de l’Afrique de l’Ouest sur les rails après une longue période d’hibernation.

L’avenir est radieux pour la plus ancienne des organisations sous-régionales d’intégration. En effet, attendu depuis plusieurs années, le sommet de la relance du Conseil de l’Entente a comblé toutes les attentes. Ainsi, les chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, Issoufou Mahamadou, du Niger, du Burkina-Faso, Blaise Compaoré et du Togo, Faure Gnassingbé ont tous répondu favorablement à l’invitation de leur homologue béninois, Dr Boni Yayi pour faire de ce rendez-vous celui du renouveau de l’organisation.

 Il en est de même du 1er ministre guinéen, Mohamed Saïd Fofana et du représentant personnel du président malien, Harouna Cissé qui étaient aussi à Cotonou pour témoigner de l’importance de ce sommet pour la sous-région ouest-africaine. Le secrétaire général sortant de l’institution n’a pas manqué de le faire observer à l’occasion de son discours à l’ouverture des travaux.

 A en croire Magloire Téti Kèkè, la rencontre de Cotonou placée sous le thème « Reforme du Conseil de l’Entente pour la relance de ses activités », revêt un enjeu particulier en raison du rôle moteur du Conseil de l’Entente dans le processus d’intégration dans la sous-région. « Ce sommet est une opportunité pour parachever les chantiers mis en route par les Chefs d’Etat et de gouvernement », expliquera-t-il.

 Pour lui en effet, s’inscrivant dans la dynamique du sommet du cinquentenaire du Conseil tenu à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) le 11 avril 2009, « cette rencontre produira d grandes décisions » pour la vie de l’institution après l’organisation des audits comptable, financier et de gestion après ceux institutionnel et organisationnel sur instruction des dirigeants de l’organisation.

Hôte de ce rendez-vous et président en exercice du Conseil de l’Entente depuis 2006, le Chef de l’Etat béninois, Boni Yayi s’est réjoui de l’intérêt suscité par la rencontre de Cotonou au sein de ses pairs des Etats membres de l’organisation. « Votre participation effective aux travaux de la Conférence à Cotonou, constitue la preuve tangible de l’attachement que chacun de vous porte à la plus ancienne des organisations politiques sous-régionales », dira-t-il à cet effet.

Rappelant que depuis sa création le 29 mai 1959, « le Conseil de l’Entente s’est employé à créer et entretenir un espace de stabilité politique, de fraternité et de solidarité agissante entre les Etats membres en vue d’une solide intégration politique », Boni Yayi dresse le constat que « dans un contexte général difficile depuis les années 80, les crises économiques et sociopolitiques ayant secoué certains Etats membres ont laissé notre Institution dans une longue période de léthargie » ; toute chose qui, selon lui, imposait une évaluation des activités opérationnelles et l’audit institutionnel, organisationnel et de gestion du Conseil de l’Entente pour ouvrir la voie à des réformes en profondeur des activités de l’institution.

 Dès lors, le président en exercice du Conseil de l’Entente salue l’initiative de Cotonou dont « l’aboutissement permettra de réaffirmer et de renforcer le rôle du Conseil de l’Entente sur le plan politique et dans le domaine du développement pour une plus grande intégration régionale et sous-régionale ». Ainsi, selon ses propos, à l’issue de ce rendez-vous longtemps attendu par les observateurs de la scène politique sous-régionale, « je pense que la renaissance du Conseil de l’Entente doit être…celle d’un Conseil d’Entente des Peuples plus intégrés, plus solidaires et plus fraternels, parlant d’une seule voix dans les questions de gouvernance sous-régionale et mondiale et entretenant la culture de paix et de sécurité en leur sein ».

Dans cette perseptcive, Boni Yayi lance un plaidoyer en direction des dirigeants des Etats membres. « Une mission requiert des moyens. Il nous faut, en conséquence, donner au Conseil de l’Entente, les moyens de sa mission nouvelle, en la dotant d’outils performants et de moyens adéquats et en lui assignant dorénavant en contrepartie, l’obligation de résultat et de reddition de compte ».

C’est en souscrivant à la vision affichée par le Chef de l’Etat béninois que les autres dirigeants de l’institution ont plaidé en chœur pour sa relance en vue de créer un espace de sécurité, de paix et de prospérité économique dans la sous-région.Les présidents Boni Yayi, Alassane Ouattara, Issifou Mahamadou, Blaise Compaoré et Faure Gnassingbé ont ainsi décidé, au terme de leurs travaux, de la reconduction du président béninois dans ses fonctions de président sortant de l’institution ainsi que de l’attribution du secrétariat exécutif de l’organisation à la Côte d’Ivoire. Niamey, la capitalenigérienne est pour sa part, retenue pour abriter en 2012, la prochaine rencontre du Conseil de l’Entente.

Jean-Claude D. DOSSA

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