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Quasi éliminée de la course à la qualification pour la Can 2012, l’équipe nationale de football du Bénin va remplir les formalités en terre burundaise. La formation dirigée par Edmée Codjo s’est préparée loin de Cotonou dans la partie septentrionale du pays. Au terme d’un stage d’une dizaine de jours, le sélectionneur national a retenu onze joueurs locaux.

Ce sont ces Ecureuils qui vont retrouver les expatriés pour former l’équipe qui ira défier les Hirondelles du Burundi sur leurs propres installations. Les deux formations en présence sont déjà éliminées de la compétition. Quel est alors l’enjeu de la rencontre ? A priori on ne voit pas ce qui peut faire courir Béninois et Burundais. Mais l’enjeu est de taille.

L’élimination d’une équipe ne signifie pas la fin de son parcours en football. Il faut se mettre à l’abri des préliminaires pour les éditions à venir. Non seulement le fait de ne pas jouer les préliminaires diminuent les dépenses et les énergies, il est source de prestige. L’équipe qui est épargnée des rencontres préliminaires est plus en confiance. De l’autre côté, le Bénin a été tenu en échec lors de la 1ère journée par son adversaire du jour.

C’est un impératif pour les Ecureuils d’aller laver l’affront de Cotonou. Le dernier enjeu de cette rencontre est que le Bénin doit se repositionner après la douche froide de Cotonou. Le 05 juin 2011, les Ecureuils ont été balayés par les Eléphants de la Côte d’Ivoire sur le score de 2-6.

Il faut alors prouver à la face du monde que ce fut un faux-pas dû à la situation que traverse le football béninois actuellement. Si les Béninois arrivent à dompter les Burundais à domicile, ce serait un grand bond vers la réhabilitation de son image. Mais un seul match ne saurait remettre le football béninois sur les rails. Beaucoup restent encore à faire.

José Mathias COMBOU