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Le triomphe de la vérité

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Polémique post-électrale après l’échec de l’un à la PRESIDENTIELLE DE 2011:La preuve que les Soglo n’ont pas trahi Houngbédji


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Le Président Nicéphore Dieudonné Soglo

1. Adrien HOUNGBEDJI est le candidat désigné par l’Union fait la Nation (UN) pour porter ses couleurs à l’élection présidentielle de 2011. Je suis Président d’honneur de l’UN et à ce titre Adrien HOUNGBEDJI est mon candidat et il va de soi que je le soutienne en vue d’une campagne électorale victorieuse.

Cela dit, l’UN procède de la traduction d’une vision politique qui m’est chère. Le multipartisme intégral a montré ses limites en 20 années de vie démocratique au Bénin. Désormais, il faut bâtir de grands ensembles politiques, représentatifs de grandes tendances et forces politiques de notre pays et capables de nous proposer de réels programmes de développement économique et de progrès social. L’Union fait la Nation se veut être un tel creuset, ouvert à toutes les béninoises et à tous les béninois, de toutes les conditions sociales, de toutes les Confessions religieuses, de toutes les régions du pays qu’ils soient originaires du Centre, du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest.

Contrairement à ce que colportent quelques personnes mal intentionnées, l’UN n’est pas le rassemblement spécifique de telle région du Bénin contre telle autre région. Autrement, moi Nicéphore Dieudonné SOGLO, je serais incapable de participer à un tel projet, compte tenu de ma culture et des attaches sociales nombreuses que j’ai dans toutes les régions de notre pays.

2. Nous avons en effet compris que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise. Car sans le vouloir, nous avons été les jouets de forces extérieures dans la droite ligne de la politique de « diviser pour régner » grâce à laquelle l’Afrique, et donc notre pays, a subi la traite négrière et la Colonisation. Louis FAIDHERBE, parlant des conquêtes coloniales françaises, ne disait-il pas qu’il avait conquis l’Afrique avec son artillerie et avec les tirailleurs sénégalais, bambara et peulhs etc…? Mais ces gens-là savent bien que c’est l’union qui fait la force et c’est pour cela que pour mieux rentabiliser l’entreprise coloniale, l’AOF (l’Afrique Occidentale Française) et l’AEF (l’Afrique Equatoriale Française) ont été créées.

C’est aussi pour la même raison qu’à leur départ en 1960 et pour nous affaiblir, ils ont mis en place et nous ont laissé en héritage nos actuels Etats, véritables bantoustans tels que l’apartheid voulait l’imposer aux Noirs d’Afrique du Sud. Car ce qui nous divise c’est en réalité nos petites ambitions personnelles, nos vanités et l’esprit de lucre habilement exploités par quelques malins de l’Intérieur et l’Extérieur.

3. Ce qui nous unit c’est notre appartenance actuelle à un espace géographique et culturel commun fondé sur la terre de nos Aïeux. Ce qui devrait nous unir c’est notre volonté de bâtir ensemble un avenir commun de prospérité et de partage à l’abri des injonctions et des interférences extérieures. La terre de nos Aïeux ici dans notre pays c’est notamment le socle des royaumes d’Abomey, de Porto-Novo et de Nikki sans oublier tous les autres à partir duquel nous pouvons et devons créer un sentiment national qui nous permette de nous réconcilier et de jeter les bases de la nation béninoise qui reste à construire. Partout ailleurs dans le monde et notamment en Europe, la naissance des nations modernes s’est faite à partir de royaumes médiévaux qui se faisaient des guerres féroces, incessantes. Le Royaume Uni de Grande Bretagne par exemple, n’est-il pas composé de l’Angleterre, de l’Ecosse, du Pays de Galles et de l’Irlande ? C’est donc d’abord cela les fondements de l’Union fait la Nation. L’ouverture à toutes les filles et à tous les fils de notre pays et la politique de rotation que nous ambitionnons de mettre en œuvre en son sein pour conduire l’Etat béninois vise cet objectif : créer le sentiment national, le sentiment d’appartenance viscérale à un même ensemble national et l’égalité de tous dans la gestion de ses affaires, fondement nécessaire et indispensable pour la création, le renforcement et la vitalité de la nation béninoise. Et ce n’est pas de l’utopie. C’est ainsi que fonctionne actuellement l’Etat sud-africain post-apartheid sous la bannière de l’ANC (dont nous voulons fortement nous inspirer pour construire et faire prospérer l’UN). C’est aussi dans cette voie que s’engage tant bien que mal le Nigéria d’aujourd’hui.

4. Je dois dire que nous avons beaucoup été aidés dans notre prise de conscience par quelqu’un des nôtres avec qui certains parmi nous avaient signé le 17 mars 2006 un Protocole portant partenariat politique en vue de lui apporter notre soutien pour le deuxième tour de la présidentielle d’alors. Au nombre des tâches devant être exécutées en cas de victoire, dans la période d’Avril à Décembre 2006 figure, en autres, la réalisation de la LEPI au point N°1. Vous voyez vous-même ce qu’on en fait aujourd’hui.

Adrien HOUNGBEDJI arrivé 3ème au premier tour des élections présidentielles de 1996 réalisait enfin qu’il avait été le jouet de l’Etranger. Aussi 13 années après ces évènements il nous demandait publiquement pardon le jour même de notre anniversaire le 29 novembre 2009. Or comme l’écrit notre ami l’Archevêque du CAP Desmund TUTU, Prix Nobel de la paix, « je vous demande pardon » est le mot le plus difficile à prononcer dans toutes les langues. Mais en homme de foi, je sais qu’il n’y a pas d’avenir sans pardon et nos modèles sont GANDHI, Martin Luther KING et Nelson MANDELA

5. Ce qui nous anime, ce n’est donc pas une soi-disant volonté d’une région du pays, le Sud, d’arracher le pouvoir à une autre région, le Nord de notre pays. Ce serait triste et dérisoire. Ce qui est le fondement de notre lutte c’est plutôt l’idéal de construction de la nation béninoise, la sauvegarde de nos libertés et de la démocratie acquises aux prix de multiples sacrifices de béninoises et de béninois célèbres ou anonymes.

En outre, beaucoup de pays africains, dont le nôtre n’ont pas suffisamment pris la mesure de l’exigence de rigueur, d’effort et de discipline qu’impose la terrible crise économique et monétaire qui jette nos populations dans une misère de masse, dans la précarité et dans un chômage aux effets dévastateurs surtout en ce qui concerne la jeunesse. La noblesse de l’effort, du travail bien fait tant à la ville qu’à la campagne ont fait place à la facilité, à l’appât du gain facile, au gaspillage de nos maigres ressources qui ont conduit inexorablement à la dégradation de nos valeurs essentielles et de la moralité publique, comme l’atteste l’incroyable et immense escroquerie d’ICC-Service, qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets et dont ont été victimes de pauvres et naïfs citoyens du Bénin. Et pourtant ce pays a de la ressource et il l’a montré dans un passé récent.

En 1995, notre production cotonnière avait atteint quelque 350.000 tonnes hissant le Bénin au 3è rang des producteurs africains après l’Egypte et le Mali. Une dynamique avait été ainsi créée avec autour des Manifestations culturelles, telles que la Fête des paysans, Ouidah 92, la Route de l ’Esclave, la Gaani à laquelle a été redonné tout son prestige, etc… Où en sommes-nous aujourd’hui ? Où en est-on aujourd’hui avec la diversification de nos filières agricoles ? Où en est-on aujourd’hui de l’électrification de notre pays et de la promotion de l’Energie solaire dont des projets pilotes avaient été réalisés à Béroubouay, Sédjè-Dénou, Soclogbo et Ouassa-Tobré ? Que sont devenues les magnifiques routes construites en un temps record et qui faisaient la fierté de notre pays sans oublier les pistes de desserte rurale. La TVA à taux unique avait libéré nos paysans du cauchemar de l’impôt de capitation. Enfin la micro-finance avait été créée pour pallier à l’effondrement du système bancaire avec la naissance des PADME, PAPME et les pavés font désormais partie de notre paysage urbain. C’était l’époque des travaux d’Hercule.

Voilà autant de raisons qui expliquent la création de l’Union fait la Nation, une organisation ouverte à toutes les filles et à tous les fils du Bénin et notre soutien à la candidature de HOUNGBEDJI. Car comme le dit Barak OBAMA, dans son discours d’Accra « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais de fortes institutions », c’est-à-dire d’une véritable démocratie, gage d’un développement durable.

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2 thoughts on “Polémique post-électrale après l’échec de l’un à la PRESIDENTIELLE DE 2011:La preuve que les Soglo n’ont pas trahi Houngbédji

  1. codjovi

    Mr SOGLO l’UN est le seul espoir des jeunes contre le regime de BONI YAYI. Donc ne nous tuez pas

  2. capo-chichi luc

    Voila un fils dont le cerveau est bien fait pour servir son pays le Benin. C est regrettable et nous le regretterons pendant des annees et des annees. C est le seule dont le “tonneau ” n est pas vide que j ai connu dans ma vie a la beninoise. Il faut noter quelque part: c etait une erreure parceque nous etions naifs.

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