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Le triomphe de la vérité

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Suite à l’appui constant des Ptf au processus de réalisation de la Lépi en dépit des irrégularités notées: Les Jeunes de l’UN dénoncent un complot en préparation contre la démocratie béninoise


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(Lire l’intégralité de leurs déclarations)

La jeunesse unie de l’Union fait la Nation a donné de la voix hier. Pour la toute première sortie médiatique  effectuée hier après la formation intégrale de la coordination nationale de la J-Un, les partenaires au développement, en l’occurrence l’Union Européenne et le Pnud qui soutiennent fermement la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ont été fortement et sévèrement critiqués. La Jeunesse Unie de l’Union fait la Nation voit notamment dans leur implication constante et sans réserve au processus, un véritable complot en préparation contre le Bénin. « Nous voulons bien vos aides, mais pas des aides aux odeurs de la poudrière », a laissé entendre le coordonnateur national de la J-Un, Julien Gandonou avant d’inviter « toutes les forces vives de la nation, notamment les travailleurs, les femmes, les jeunes à s’opposer fermement et par tous les moyens à l’utilisation forcée de la Lépi précipitée, non consensuelle, tronquée et truquée pour les élections de 2011 ».

Lire l’intégralité de leur déclaration

Au lendemain de l’historique Conférence des Forces Vives de la nation de février 1990, notre pays a opté pour la démocratie. Le pluralisme politique donc à l’organisation des élections, fiables et transparentes. C’est à cette fin que la loi a prévu l’instauration de la CENA depuis 1995 comme organe de gestion des élections, et la réalisation d’une liste électorale permanente informatisée (LEPI) depuis 1998, en vue de la modernisation de son système et pour imposer plus de transparence dans les élection. Une telle démarche apparaissait indispensable pour la paix dans notre pays et la consolidation de notre système démocratique. C’est pourquoi d’ailleurs, toutes les forces politiques et sociales en avaient fait leur cheval de bataille depuis le vote de la loi N°2009-10 du 13 mai 2010 portant réalisation du RENA/LEPI.

Mais très tôt, plusieurs irrégularités ont entaché la crédibilité et la transparence du processus, ce que la jeunesse unie de l’Union fait la Nation (UN) s’était fait le devoir de dénoncer déjà courant septembre 2009. Ces irrégularités ont été plus tard confirmées d’abord, par la MIRENA dans son rapport de mars 2010 et ensuite, par le Groupe de travail voulu et constitué par le Chef de l’Etat le 09 mars 2010.

Malgré les multiples irrégularités et insuffisances relevées par fors- LEPI dans son rapport relatif à la deuxième phase , le prolongement de la première qui s’est avéré médiocre, le superviseur général de la  CPS/LEPI en complicité avec le pouvoir FCBE et ses acolytes PTF en particulier l’ambassadeur de la France, la représentante de l’Union Européenne et celle du PNUD, a lancé à Porto Novo le 18 Septembre 2010 les opérations d’enregistrements des données bio métriques de l’aire opérationnelle des départements de l’Ouémé et du Plateau

Il est utile de rappeler que ce lancement était à un moment où il se posait aux populations des communes de ces départements des problèmes d’ordre existentiel occasionnés par les inondations jamais connues dans notre pays, au point même où le gouvernement lui-même a dû déclarer toutes les régions du Bénin sinistrées. Cette situation, couplée de l’impréparation et un désir démesuré de fabriquer une LEPI d’exception pour le pouvoir FCBE ont entrainé d’énormes dysfonctionnements dans la réalisation des opérations d’enregistrement dont voici quelques morceaux choisis.

1-    L’inexistence d’un chronogramme de travail

Depuis le début du processus, la CPS et la MIRENA n’ont pu publier un chronogramme de travail qui permettrait à tous les béninois qui le souhaiteraient de les suivre. Ils évoluent sans repère et dans un cafouillage total. C’est ainsi que, prévues brusquement pour démarrer le 18 septembre 2010 et pour durer 10 jours dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, les opérations d’enregistrement ont réellement commencé dans les communes de façon disparate. Certaines communes ont commencé un peu plus tôt et d’autres après. La durée de l’opération n’est donc pas la même dans toutes les communes. Le même scénario fut répété malheureusement dans les départements de l’Atlantique et du Littoral.

2-    De l’amateurisme et de la subjectivité

Ebranlés par les conséquences des inondations qui ont touché certaines communes, les responsables de la CPS et de la MIRENA, au lieu de, descendre dans toutes les communes pour mieux examiner la situation afin de prendre les décisions objectives, ont précipités une décision de suspension des opérations dans certaines communes du département de l’Ouémé uniquement. Mais, quelques jours après, ils se rendent compte que les opérations devraient être suspendues dans d’autres communes du département du plateau.

Mieux, la dernière décision de suspension n’a même pas été respectée par les agents déployés dans les arrondissements des communes concernées pour la simple raison qu’ils n’ont pas reçu la décision de BAKO suspendant les opérations dans les arrondissements de Massè, Kpoulou, et de Tatonnoukon, (commune de Adja ouèrè) et de Issaba (commune de Pobè)

3-      Des irrégularités graves

Il s’agit de :

–                     Les pannes répétées des kits

–                     L’incompétence avérée des opérateurs kits

–                     Le mauvais paramétrage des kits, ce qui fait que les recensés d’un arrondissement se retrouvent dans les kits déployées dans un autre arrondissement.

–                     La lenteur des opérations n’a pas permis au grand nombre de se faire enregistrer contrairement aux propos comiques du Chef de L’Etat le jeudi dernier à Cadjèhoun, après son enregistrement. Il est à préciser que le kit qui a servi à son enrôlement est spécialement déployé ce jour même dans ce centre,

–                     L’inaccessibilité de certaines zones à cause des aléas climatiques,

–                     L’instabilité des opérations due aux mouvements de débrayage des opérateurs kits et agents enregistreurs

–                     Problème du mauvais paramétrage des kits décourage les pétitionnaires

4- Tentatives de fraudes et violation de la loi

Dans le cadre du déroulement des opérations d’enregistrement dans les aires opérationnelles N° 1 et 2, les tentatives de fraudes sont grandes.

–                     Le transport des données biométriques ne tient pas compte des dispositions de la loi ;

–                 Les empreintes de quatre doigts sont prises dans les centres d’enregistrement au lieu de celles des dix doigts (cf. lettre N° 093/RR/LEPI-2010 de UNDP DU 29 Septembre 2010 à Bako) (cf. l’article 36). Cette situation réduit la fiabilité et la crédibilité des données quand on sait que les empreintes digitales constituent une donnée qu’on ne peut frauder facilement ;

–   Le déploiement des kits défectueux dans les départements visait à retarder l’opération afin d’enregistrer un nombre insignifiant de potentiels électeurs de cette région connue comme fief de l’Union fait la Nation ;

–   Le refus par la MIRENA d’envoyer des documents de RPP demandés par l’UN depuis des semaines ;

–   Le refus de la CSP d’accepter la supervision et la contre expertise de l’UN des travaux au centre de traitement des données ;

–   Le déploiement des kits dans certains arrondissements de Cotonou, vise à défavoriser certaines régions à d’autres  (cas du quartier Zongo dans le 6ième  arrondissement ;

–   L’écart important entre les statistiques réelles de la population de Cotonou (selon RGPH 2002) des RPP 2010 et des 12 ans et plus enrôlés dans les Kits. C’est le cas du 10è où le RPP était de : 32413 (8 ans et plus), enrôlés : 17000.

Ces tentatives malintentionnées visent certainement, à saboter les opérations, afin de diminuer considérablement le nombre de votants des deux départements. Sinon, comment comprendre les écarts aussi importants constatés entre les données enrôlés dans les kits et celles issues du RPP du même processus. C’est ainsi que :

–                     A Sakété au lieu de 65 482 attendus, c’est 55 136 qui ont été chargés. Ainsi, 10 341 pétitionnaires n’ont pas pu se faire enrôler. Ce n’est que le 16 Octobre vers 12h que les membres CCS Sakété ont été informés de la modification,

–                     A Ifangni, au lieu de 64 765, les kits ont été chargés de 50 516,

–                     Le même phénomène s’est observé à Adja Ouèrè, Pobè et Kétou.

C’est dans ces conditions que la CPS et la MIRENA ont précipité la fin des opérations dans ces départements, sans même tenir compte du taux de progression considérablement bas. C’est à un moment où les populations ont commencé par contester cette LEPI,  que les associés des ennemis de notre démocratie tels que : les représentantes de l’Union Européenne, du PNUD et l’Ambassadeur de la France ont complété la cagnotte pour réussir leur forfait.

Au regard de ces faits inquiétants, qui caractérisent le processus de réalisation de la LEPI, plusieurs interrogations se posent et nous semble constituées une suite logique de la préparation d’un coup d’état à notre pays en 2011. C’est aussi la suite logique d’une vilaine stratégie, d’un pouvoir qui, après avoir trompé et volé le peuple pendant longtemps, se rendant compte de son impopularité de plus en plus avérée, cherche à tout prix à se faire réélire par les moyens de fraude des temps modernes. Cette LEPI, réalisée dans ces conditions constitue la seule et dernière arme de YAYI Boni pour se maintenir au pouvoir, afin d’échapper à la haute cour de justice pour les nombreux actes de parjures et de grandes corruptions qu’il a commis sous un règne de plus en plus rejeté par le peuple éveillé.

C’est pourquoi, la Jeunesse Unie pour la Nation, s’engage aux côtés  des responsables de l’Union fait la Nation, de toutes les forces sociales, de la société civile crédible et de toutes les populations en général pour :

1-                 Dénoncer le complot des FCBE contre la paix et notre démocratie acquise au prix de hautes luttes,

2-                 De dénoncer les PTF, en l’occurrence les représentantes de l’Union Européenne, du PNUD et l’Ambassadeur de la France comme complices et ennemis du peuple béninois,

3-                 Mettre en garde la Cour Constitutionnelle contre l’arbitrage partisan auquel elle a commencé par préparer les Béninois pour reconduire YAYI Boni en 2011,

4-                 Attirer l’attention de la Communauté nationale et internationale sur le complot que YAYI Boni et les représentantes de l’Union Européenne, du PNUD et l’Ambassadeur de la France fomentent contre notre démocratie, acquise de hautes luttes, afin de revenir faire les sapeurs pompiers, comme ils en ont l’habitude.

5-                 Demander à toute la jeunesse, éprise de paix, d’équité et de justice de se mobiliser pour barrer la route aux ennemis de notre pays et à leurs complices,

6-                 Lancer un appel à toute la population béninoise de se faire  enregistrer massivement et de rester très vigilante et éveillée afin de s’opposer aux velléités de fraudes en vue,

7-                 Inviter toutes les forces vives de notre pays, notamment les travailleurs, les femmes, les jeunes, à s’opposer fermement et par tous les moyens à l’utilisation forcée de la LEPI précipitée,  non consensuelle, tronquée et truquée pour les élections de 2011.

8-                 Exiger la pause immédiate de cette LEPI pourrie dont la raison de sa réalisation forcée n’est rien d’autre que le désir de se partager les millions des PTF sur le dos des Béninois.

VIVE LE BENIN

VIVE L’UNION FAIT LA NATION,

VIVE LA FORCE POUR LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE,

VIVE LA JEUNNESE UNIE DE L’UNION FAIT LA NATION, 

ET QUE DIEU BENISSE LE BENIN ET LE SAUVE !

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