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Le triomphe de la vérité

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Blocage des délibérations pour non satisfaction des enseignants du supérieur: Les résultats universitaires sous embargo des professeurs


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Le bout du tunnel comme le pensent beaucoup de citoyens suite aux nombreux mouvements de grève qu’ont connus les universités publiques de notre pays au cours de l’année 2009-2010, n’est pas  proche. Et pour cause, la non satisfaction de certaines  revendications contenues dans le cahier de doléances des enseignants du supérieur.  En effet, à la date d’aujourd’hui, la proclamation des résultats de fin d’année dans les écoles, instituts et facultés souffrent de la non disponibilité des enseignants à procéder aux délibérations. En réalité, d’après les résolutions des dernières rencontres entre les responsables syndicaux et le gouvernement, toutes les revendications devraient être satisfaites  au plus tard le 1er Octobre 2010. Mais force est de constater que jusqu’à ce jour, rien n’a été fait pour faciliter une  rentrée académique apaisée. Les enseignants réclament du  gouvernement la signature des deux (02) autres arrêtés encore en instance. Il s’agit de la signature et la publication des 2 arrêtés d’application restants du Décret 2010-024 portant respectivement prime de bibliothèque, prime de publication, la transmission à l’Assemblée nationale pour vote en procédure d’urgence du projet de loi portant âge d’admission à la retraite des enseignants du supérieur,  tel qu’adopté par l’Assemblée Générale des enseignants et validé par la commission interministérielle en charge des revendications en sa séance du 17 août 2010 et autres. À cet effet, les responsables syndicaux n’attendent que la fin de ce mois d’octobre, délai de rigueur accordé  au gouvernement pour renouer avec les mouvements. Selon les secrétaires généraux Fulgence Afouda,  Alphonse da Silva, Thierry  Gnanho et Marcellin  Amoussou-Guénou respectivement du Syndicat national de la Recherche et de l’enseignement supérieur (Synares), du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snes), du  Syndicat des enseignants et chercheurs de l’Université de Parakou (Secup) et du Syndicat national des hospitalo-universitaires du Bénin (Synhub), la balle demeure dans le camp du gouvernement afin que les activités ne prennent pas un coup dans les universités publiques.

 Emmanuel GBETO

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