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Le triomphe de la vérité

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Compte rendu du Conseil des ministres: le prix du coton graine fixé à 200 F net le kilogramme


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Le Conseil des ministres s’est réuni en séance ordinaire le mercredi 5 mai 2010.

Au début de la séance, le Conseil des ministres a observé une minute de silence à la mémoire de feue

Anne-Marie Lowin Ogboni Djanta, épouse Famonmi, mère de Monsieur Codjo Symphorien Achodé, ancien député à l’Assemblée nationale, ancien ministre et actuellement ambassadeur du Bénin près la République gabonaise.

Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment:

– le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Centre de prise en charge médicale intégrée du nourrisson et de la femme enceinte atteints de drépanocytose ;

 – deux projets de décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification d’une part de l’Accord de financement partiel signé entre la République du Bénin et l’Association internationale de développement dans le cadre du projet de facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos et d’autre part de l’accord de prêt signé avec le Fonds africain de développement (FAD) dans le cadre du financement partiel du projet de bitumage de la route N’Dali-Nikki-Chicandou-Frontière du Nigeria.

Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé plusieurs comptes rendus de missions et manifestations, parmi lesquels :

– le compte rendu du ministre du Commerce relatif aux travaux de l’atelier régional de revue des plans opérationnels nationaux du Programme de l’accord de partenariat économique (APE) pour le développement qui ont eu lieu à Praia, au Cap Vert, du 2 au 5 mars 2010 ;

– le compte rendu du ministre chargé des Relations avec les Institutions relatif à l’atelier sur la fiscalité des organisations de la Société civile qui s’est tenu à Grand-Popo, du 12 au 14 août 2009.

En outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé au cours de sa séance, plusieurs communications dont il a été saisi par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

La première de ces communications est relative au compte rendu sur la consommation d’engrais coton par les producteurs, les stocks résiduels d’engrais coton et sur le niveau de la subvention de l’Etat au titre de la campagne 2009-2010.

A l’issue de ladite campagne en effet, il a été enregistré une consommation par les producteurs de 44.601,900 t d’engrais et un stock résiduel disponible de 11.342,986 t. Les prévisions de subvention ayant été faites au titre de cette campagne pour 60.000 t, le Conseil des ministres a décidé de l’allocation d’une subvention complémentaire de 741.954.159 F pour permettre de vendre ce stock résiduel au cours de la campagne 2010-2011 au prix de la campagne antérieure, soit 240 F /kg. De ce fait, la subvention totale de l’Etat au titre de la campagne 2009-2010 est portée désormais à douze milliards vingt-six millions sept cent cinquante-quatre mille cent cinquante-neuf (12.026.754.159) F CFA.

La deuxième communication est relative au dossier des réformes nécessaires à la relance de la production cotonnière au Bénin.      .

Suite à la baisse significative de la production notamment au cours des trois dernières années, les acteurs privés de la filière coton et l’Etat ont convenu d’élaborer un programme d’assainissement et de relance de ladite filière au Bénin.

La mise en œuvre de ce programme a déjà permis de réduire le niveau d’endettement des producteurs mais les problèmes de réorganisation au sein de la filière, notamment l’organisation des producteurs de coton à la base et la mise en place d’un encadrement rapproché performant, restent posés.

Dans le cadre de la résolution de ces problèmes, le Conseil des ministres a approuvé une série d’actions urgentes proposées par l’Association interprofessionnelle du coton (AIC).

Il s’agit notamment :

– de la création des Coopératives villageoises de producteurs de coton (CVPC) pour assainir la gestion des intrants et la gouvernance au sein des élus ;

– du renforcement du personnel d’encadrement;

– de la sélection de trois agences pour appuyer les CeCPA dans le suivi rapproché des cotonculteurs ;

– du renforcement des capacités des élus des nouvelles coopératives et du personnel d’encadrement ;

– de la fourniture des intrants (semences, engrais, pesticides et appareils de traitement) ;

– des prestations de service pour le labour mécanisé à crédit;

– la construction des magasins de stockage des intrants pour chaque coopérative.

Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé le prix du coton-graine proposé par les égreneurs pour la campagne 2010-2011. Ce prix est fixé à 200 F net le kilogramme de coton graine 1er choix et 150 F le kg de coton graine 2e choix. En dépit de la situation morose du marché international du coton, l’effort de relèvement du prix du coton graine est consenti par les égreneurs à titre de mesure d’accompagnement de la réforme et vise à encourager les producteurs à accroître la production cotonnière, ce qui traduira en acte concret, l’engouement affiché par eux pour cette réforme.

Le Conseil des ministres a également autorisé au cours de sa réunion :

– l’organisation à Cotonou, les 10 et 11 mai 2010, de la réunion du Comité des trois (03) pays (Bénin-Burkina Faso-Côte d’Ivoire) chargé de valider les rapports d’audit du Conseil de l’Entente;

– l’organisation à Cotonou, du 1er au 3 juillet 2010, du Salon des Technologies de l’Information et de la Communication dénommé «ECOTIC FAIR».

Cotonou, le 5 mai 2010

Le Secrétaire général du gouvernement,

Ibraïma SOULEMANE

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2 thoughts on “Compte rendu du Conseil des ministres: le prix du coton graine fixé à 200 F net le kilogramme

  1. Arnaud Dagbégnon

    Bon train de mesures pour relever la filière coton qui procure au pays ses plus grandes recettes d’exportation

  2. frederic mouliom

    la mesure prise par le conseil des ministres est louable, mais le bas blesse au niveau de la structure (sodecoton) car les cadres de la societe qui vont detourner les intrants agricoles a leur profit personnel,c’est ce qui risque rentre vains les efforts du gouvernement camerounais.A la SODECOTON les vieilles habitudes ont la peau dure.

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