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Le triomphe de la vérité

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Défalcations sur salaire pour fait de grève aux travailleurs: Le gouvernement dans l’illégalité


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(Le Front des enseignants des trois ordres donne donne un ultimatum d’une semaine à Boni Yayi)

” La position du front  aujourd’hui est que juridiquement les défalcations sur salaires pour fait de grève ne tiennent pas, culturellement  sont indéfendables et il va falloir que le front riposte…beaucoup d’enseignants qui sont a 60.000 FCFA se sont retrouves a 6.000 fcfa…. depuis que ces défalcations ont été opérées, l’élan de travail au niveau des enseignants  a chute… et des appels que nous avons eu de tous les coins du pays est d’aller en grève “. C’est en substance la déclaration faite hier sur la télévision nationale par le porte-parole du front des trois ordres de l’enseignement, Raouf Affagnon.  a l’origine, les défalcations effectuées sur les salaires des enseignants pour fait de grève. c’est face a cette décision ordonnée par le chef de l’état au ministre d’Etat, pascal Koupaki  le 10 mars dernier que  le front qualifie d’acte de provocation que les enseignants menacent de renouer avec les grèves dans les prochains jours. Pour ce fait, le secrétaire général du front, Raouf affagnon a de façon juridique aborde la situation.  Pour lui, l’enseignant a toujours le droit d’aller en grève si tant est que son droit est opprime. Toutefois, il a indique du point de vue de la loi relative a l’exercice du droit de grève au Bénin, l’acte de grève est sanctionne. Des sanctions au nombre desquelles les retenus sur salaires pour fait de grève. Mais parallèlement a cette loi,  Raouf Affagnon  a évoque la partie pertinente du sujet que stipule la même loi. Un aspect que  selon lui le peuple béninois n’arrive pas a bien cerné. a en croire, le représentant des enseignants, la même loi qui ordonne des sanctions notifie  que ce ne sont pas toutes les grèves qui entrainent des défalcations. et en justificatif, il a estime que ” lorsqu’il y a grève et que le motif repose sur  le non payement des droits acquis comme l’allocation d’incitation a la fonction enseignante due aux enseignants en retraite depuis 2008 selon les termes de l’arrêté interministériel 081, il n’y a pas de sanctions”. par ailleurs, Raouf Affagnon a lors de cet entretien soulève un autre aspect qui n’autorise pas l’autorité a faire observer une telle punition. en effet, parmi  les négociations qui ont suscite la fin des grèves, le représentant des enseignants a estime qu’il était prévu que les jours de grève devront être rembourses par le prolongement de l’année scolaire avec le réaménagement du calendrier scolaire avec sacrifice jusqu’en aout 2010. par conséquent, Raouf Affagnon se dit indigner de cette position tendue du gouvernement a ne pas restituer ces fonds. le front maintient sa position qui consiste a trouver satisfaction a leur revendication. Processus de réalisation de la Lepi : l’opposition soutient le recensement malgré elle.

Les syndicalistes ont raison de grogner contre les défalcations

Unanimement, les syndicalistes évoquent la violation par le gouvernement, de l’article 25 de la loi 2001-09 du 22 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin pour justifier leur colère par rapport aux dernières défalcations opérées sur leur salaire. En substance, cet article aujourd’hui querellé précise les cas où le syndicaliste peut à bon droit user de son droit de grève sans en subir des mesures répressives notamment liées à la défalcation de leurs salaires pour fait de grève. En parlant de ces cas,  on peut retenir de façon substantielle que le salaire  des travailleurs ne peut nullement faire objet de défalcation si les motifs de leur grève sont puisés dans la lutte contre la « violation des libertés syndicales ou des droits syndicaux universellement reconnus ou le non paiement des droits acquis » tel que libellé par le fameux article 25.  Au regard de ces cas énumérés, les syndicalistes, en dénonçant la violation par le gouvernement de l’article 25 de la loi supra mentionnée semblent avoir raison. Car, en réalité, leurs principales revendications notamment celles liées au paiement des primes, au respect des  libertés syndicales et spécifiquement pour ce qui concerne les  travailleurs du  ministère du travail et de la fonction publique, la délocalisation de leur ministère dont le site est jugé pollué puisent inévitablement leur fondement dans cet article 25. En procédant donc à la défalcation de leur salaire pour avoir mené des mouvements de grève légale, le gouvernement à tord. C’est donc à bon droit que les syndicalistes grognent aujourd’hui pour exiger la restitution des fonds en effet  illégalement défalqués par le gouvernement.

 Donatien GBAGUIDI

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