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Le triomphe de la vérité

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Présidentielle de mars 2011 : Amos Elègbè étale les chances de succès de Boni Yayi contre l’opposition


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 L’ancien ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, actuel conseiller spécial du Chef de l’Etat  aux affaires politiques, Amos Elègbé s’est prononcé hier sur les sujets brûlants de l’actualité nationale. Sur l’émission « Face à la nation » de Golfe Télévision, l’homme a révélé aux Béninois, sa vision sur les chances du candidat unique de la coalition l’Union fait la nation, présenté les chances de Boni Yayi qui selon lui peut s’assurer de rempiler en 2011. Il n’a pas occulté de révéler au grand jour, quelques grandes lignes du protocole d’accord politique signé par certaines formations politiques avec le Chef de l’Etat lors du second tour des élections présidentielles de 2006.

 « Houngbédji n’a plus rien à apporter aux Béninois »

En bon analyste politique, le conseiller spécial du Chef de l’Etat aux affaires politiques, Amos Elègbé a salué la démarche de l’Union fait la nation qui a conduit au choix d’un seul candidat pour l’opposition face au Chef de l’Etat en 2011. Car, selon lui, cela participe de la simplification du paysage politique de notre pays qui compte aujourd’hui une pléthore de partis politiques. Toute chose qui selon ses explications ne favorise ni  le développement d’une nation, ni son  renforcement démocratique. Néanmoins, Amos Elègbè a fait quelques constats qui discréditent bien Me Adrien Houngbédji. Primo, il a fait observer que Me Adrien Houngbédji étant battu en 2006 face à son challenger Boni Yayi aujourd’hui Président de la République, cela suppose clairement que son projet de société a été tout simplement invalidé par le peuple. Pour cela, il ne voit aucune raison qui pourrait justifier son élection par le même peuple qui l’a rejeté en 2006 au profit du Chef de l’Etat. « Je ne sais pas ce que Houngbédji a encore à faire valoir devant le peuple qui l’a toujours rejeté », a-t-il laissé entendre. En second lieu, Amos Elègbè constate qu’il s’agit d’un regroupement constitué exclusivement des personnalités politiques du Sud, toute chose qui, à son avis ne participe pas au renforcement de la démocratie ni à la consolidation de l’unité nationale.

 Les forces de Boni Yayi présentées par Amos Elègbè

Etant entendu que celui qui représente aujourd’hui l’opposition, l’Union fait la nation ne fait pas le poids qu’il faut pour prétendre être élu à la Marina en 2011, Amos Elègbé voit pour Boni Yayi, d’intéressantes chances de rempiler aux prochaines échéances électorales. Ces assurances reposent selon le conseiller spécial du Chef de l’Etat, sur 3 points fondamentaux. Le premier point qui crédite Boni Yayi en 2011, c’est son bilan qualifié positif par Amos Elègbè. En rappelant les diverses actions engagées par le Chef de l’Etat depuis son avènement jusqu’à ce jour, notamment celles sociales,  le Conseiller spécial du Chef de l’Etat croit à une forte adhésion des populations autour de lui en 2011, «car elles voient bien tout ce qui se passe et ne sont pas dupes », s’est-il justifié. L’autre fait cité par Amos Elègbè qui constitue également un véritable atout, c’es que son projet de société avait déjà été validé par le peuple en 2011 contrairement à celui de Me Adrien Houngbédji qui se positionne aujourd’hui comme son véritable challenger. Le dernier point qui milite en faveur du Chef de l’Etat, vu par le Conseiller spécial aux affaires politiques, ce sont bien ses forces politiques. En effet, selon les observations de l’ancien ministre Amos Elègbè, Boni Yayi est entouré des forces politiques bien enracinées qui peuvent jouer un grand rôle pendant le scrutin.  Il voit l’expression de ces forces politiques de part les 42 députés de la majorité présidentielle au Parlement et les nombreux conseillers communaux et municipaux à travers toutes les localités du pays. Il faut préciser que sur les sujets comme le régionalisme et le non respect des engagements du Chef de l’Etat longtemps dénoncé par l’opposition en parlant des accords liés en 2006 avec Boni Yayi, Amos Elègbé pense tout simplement qu’il s’agit de faux prétextes inventés par les leaders de l’opposition pour afficher leur position actuelle. Pour lui, il est aujourd’hui question de privilégier la voie du développement que d’agiter des idées régionalistes à tout bout de champ, en parlant par exemple de l’opposition Nord-Sud.

Donatien GBAGUIDI

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