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Le triomphe de la vérité

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Après l’élimination du Onze national local au tournoi de l’Ufoa: les responsabilités doivent être situées


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Anjorin Moucharaf, Président Fébéfoot

Le Onze national local béninois vient de suer un revers lors du tournoi de l’Ufoa qui se déroule actuellement au Nigeria. Cette élimination précoce doit interpeler la conscience des dirigeants du football béninois.

 C’est avec grand bruit que l’équipe nationale locale a été mise sur pied. Tous les superlatifs étaient bons et les expressions dithyrambiques avaient été utilisées pour mettre sur orbite une équipe. Le peuple avait cru en ce projet. Mais il y a avait toujours des septiques qui continuaient à croire que cette équipe était un marché de dupes. Les faits donnent actuellement raison à ceux qui n’avaient pas cru en cette stratégie de rebâtir le football béninois par le haut. S’il est tôt d’émettre un jugement de valeur, les faits sont là comme des signaux qui interpellent les responsables du football béninois. Ces dix dernières années, le Bénin n’a jamais fait piètre figure face au Niger qui d’ailleurs n’a pas encore participé à la  moindre Can en 50 ans d’indépendance. C’est chose faite depuis quelques jours. Le Mena peut se targuer d’avoir battu les Ecureuils sur le score de 2-0. Au cours du tournoi de l’Ufoa, le peuple béninois avait envie de mesurer les valeurs réelles de son équipe new-look. Mais la montagne a accouché d’une souris. Il faut dès à présent situer les responsabilités

 Michel Sorin, le premier coupable

On voyait déjà venir le danger avec la nomination du technicien Français. Il n’a rien prouvé dans le championnat béninois avec les Requins qui ont du mal à  s’imposer dans leurs différentes sorties. Il a d’ailleurs dépassé la phase de recevabilité face à la presse lorsqu’il déclarait que c’est parce que son « équipe a évolué à dix qu’il a perdu la rencontre » pour le paraphraser. Cette phrase seule montre les lacunes de l’homme. Il est incapable de réagir à chaque fois que son équipe est en danger dans le championnat. Si l’équipe est à ce niveau aujourd’hui avec les résultats exécrables, il en est l’auteur en grande partie.

 Les joueurs en question

La plupart de ceux qui sont appelés au sein de cette formation n’ont plus grand-chose à prouver dans l’univers du football. Pourtant le staff technique continue de leur faire confiance. Ils sont pour l’essentiel vieillissants et ne peuvent plus répondre physiquement. Cela signifie que l’équipe qui a représenté le Bénin à cette compétition n’en est pas une. Dans tous les compartiments du jeu, les Béninois ont été absents sauf leur seul bon match face au Sénégal. Les donneurs de points Guinéens ont aussi savouré une bonne victoire devant le Onze national béninois. Si le Bénin sait dissoudre d’équipe, c’est l’occasion plus que jamais de le faire maintenant. Parce que tout calcul fait, on ne peut plus rien retirer de ces garçons. Les éliminatoires approchent à grands pas et il est quasi impossible de savoir l’équipe béninoise qui veut entamer la compétition le 05 septembre prochain.

 L’entière responsabilité des dirigeants

Tout ce qui se passe actuellement a pour seul tenant et aboutissant: les dirigeants du football béninois. Ce sont  eux qui cautionnent ces genres de situations. On n’aurait dû ne  jamais confier le Onze national à Michel Sorin. Parce que l’homme n’a aucune expérience en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale. Mieux on ne peut pas renvoyer Michel Dussuyer qui a fait ses preuves en Guinée et au Bénin et faire venir un technicien de cette envergure. Depuis que les joueurs ont envoyé leur lettre d’excuse, quoi qu’en soit ce qu’on leur reproche, les dirigeants devaient saisir la balle au rebond et agir. Ils devaient profiter pour faire table rase du passé et faire revenir les garçons en sélection. Car, même si on a envie de reformer le Onze national béninois, l’occasion ne s’y prête pas. Il faut repartir à la base et cesser les activités au niveau de l’équipe. C’est dans cette vision prospective que les membres de la fédération et les décideurs du football pourront mettre en place les fondations du football béninois. Dès lors qu’on ne l’a pas fait ainsi, il faut alors appeler ceux qui ont toujours fait la fierté nationale. Sessègnon, Omotoyossi, Ogounbiyi, Poté, Chrysostome, Adénon… à défaut d’être indispensables sont importants actuellement.      

 Mathias José COMBOU

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