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Le triomphe de la vérité

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2ème journée groupe C/Nigeria-Bénin 1-0: Les Ecureuils tombent les armes à la main


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 Le Onze national béninois a été dominé par les Super Eagles du Nigeria sur le score étriqué de 1-0. Avant le coup de sifflet final, bien de choses se sont passées dans cette explication entre les deux formations qui se connaissent très bien. Les Ecureuils méritaient mieux dans ce duel au sommet. Que de regrets !
La bataille annoncée entre  David et Goliath a été d’une intension rare où les Ecureuils ont fait presque jeu égal avec les mondialistes nigérians pendant les 90mn qu’a duré cette explication. Le public de Benguela, les observateurs du cuir rond, les sites internet,  les supporters nigérians et quelques sceptiques béninois pensaient que la viande des Ecureuils était bien cuite dans un plateau d’or quitte à être dévorée par les Aigles nigérians qui avaient véritablement faim. Surtout que les Béninois ont raté leur entame devant le présumé petit poucet de ce groupe C, le Mozambique.  A la 40ème minute suite à une faute très peu évidente de Boco dans la surface de réparation et fort discutable, Yakubu bat le pauvre Chitou Rachad. Avant cette ouverture, les Ecureuils acculés par tout le peuple béninois dont son Chef d’Etat en premier se sont transcendés pour offrir un spectacle de classe à la face du monde. Dès le départ, premier fait marquant. Michel Dussuyer prend le risque de remanier son effectif. Djidonou auteur d’un match terne face au Mozambique est mis sur le banc et remplacé par le vétéran Chitou. Le polyvalent Boco occupe le couloir droit en lieu et place de Singbo en mal depuis le début de la compétition. Poté, l’ombre de lui-même lors de la 1ère journée cède dans la foulée sa place à Kobéna. On spécule qu’il serait blessé. Le bouillant Ahouéya qui n’a pas digéré sa sortie en court de jeu face aux Mambas Noirs est puni par le patron du Onze national. Ces quatre changements dans le camp sont déjà le signe d’un nouveau départ pour la sélection béninois qui  a l’obligation de vaincre le signe indien. En deux participations à la Can le Bénin a été battu deux fois par son client du jour (2004 et 2008). Le coach des Super Eagles aussi revoit son effectif qui a chuté d’entrée devant les Pharaons. Les deux formations ont le dos au mur. Surtout le Nigeria. C’est pourquoi, au coup d’envoi de l’arbitre angolais, les Super Eagles se portent vers le camp béninois pour faire le break. Les Ecureuils bien organisés opposent une résistance farouche à leurs velléités offensives. C’est d’ailleurs le Bénin qui obtient le premier corner de la partie à la 1ère minute suite à une incursion rageuse d’Omotoyossi. Le jeu se resserre et les coéquipiers de Joseph Yobo se réorganisent dès la 7ème minute de jeu. Dans cette dynamique, Yakubu Ayegbeni est à deux doigts de battre Chitou à la 14ème minute de jeu. C’était l’action la plus nette de la partie. La défense béninoise est prise à contre pied pour la première fois de la partie. Sur le coup, les Béninois répondent quelques secondes plus tard. Razack est fauché suite à un raid solitaire dans la maison des Verts. Le coup du Parisien Sessègnon n’est pas bien frappé pour inquiéter Enyeama. Au milieu du terrain, les combats sont virils entre Etuhu, Obi, Odemwingue et Koukou, Tchomogo, Sessègnon. A la 22ème minute de jeu, attaque placée nigériane. Mais la défense conduite de main de maître par le duo Adénon-Chrysostome béninois veille au grain. A la 25ème minute, l’arbitre angolais Martins De Carvalho brandit le carton jaune à Sessègnon synonyme de son absence pour la 3ème rencontre des Ecureuils face aux Pharaons d’Egypte. C’est la consternation dans le camp des Ecureuils. Vu qu’il ne sera pas là lors de la dernière sortie du Onze national, le meneur de jeu du Psg appuie sur l’accélérateur. Le jeu s’équilibre au milieu du terrain à la demi-heure de la rencontre. Suite à un cafouillage dans le camp béninois, Boco manie involontairement. L’arbitre indique le point de penalty et sanctionne le fautif d’un carton jaune. Yakubu ne tremble pas devant Chitou. Nigeria 1-Bénin 0. Plus rien d’intéressant jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre indiquant la fin de la 1ère mi-temps. A la reprise, les Super Eagles donnent le ton. Ils verrouillent le milieu du terrain. Pourtant Sessègnon et Ogounbiyi détiennent la clé. Ils prouveront sur des actions individuelles. Suite à un passage en force du Parisien, Nohoum trouve la barre, la deuxième fois de la rencontre, côté béninois. Les dieux du Estadio Nacional Ombaka ont abandonné les Ecureuils du Bénin. A 15 minutes de la fin de cette explication, les Béninois mettent le pied sur le ballon. Sessègnon sort le grand jeu. Malgré les nombreuses tentatives des Béninois,  le score ne changera pas. Chrysostome et ses coéquipiers vont longtemps regretter les nombreuses occasions vendangées. Les Béninois tombent les armes à la main face aux Nigérians qui les battent pour la 3ème fois en autant de participations.

De notre envoyé spécial en Angola, José Mathias COMBOU

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