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En marge du forum de l’investissement et de l’épargne qu’organise la SOAGA, le président de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané, candidat potentiel à la présidentielle de 2011, l’ancien ministre des finances et ancien directeur Afrique du Fmi s’est rendu au domicile privé du Général Mathieu Kérékou. Au cours du tête à tête de près de deux (02) heures d’horloge, les deux personnalités ont largement échangé sur la politique intérieure du Bénin. Descendu chez son ancien patron pour une simple visite de courtoisie, Abdoulaye Bio Tchané (ABT) a été surpris de l’intérêt que lui a porté le Général Kérékou. En effet, l’ancien Président qui continue d’avoir un puissant réseau de renseignement sur les différents mouvements à l’intérieur du pays a par curiosité demandé à son ancien ministre des finances comment il se débrouille sur le terrain. En remerciant l’ancien Président, ABT a fait le point à Mathieu Kérékou de l’avancement de sa stratégie de conquête de l’électorat. Devant celui qu’il considère comme son guide politique, le candidat Tchané a demandé conseils et sollicité l’expertise du Général pour l’adhésion du plus grand nombre de populations autour de sa candidature. En rassurant son élève politique de sa fidélité, l’ancien président a fait une série de recommandations tendant à améliorer la stratégie de campagne de ABT. Il lui a d’ailleurs demandé de se méfier d’un certain nombre de personnes qui pourraient lui porter malheur. En demandant à Bio Tchané de ne pas se faire avoir par les apprentis politiques qui ont montré les limites de leurs capacités à gérer ce pays, Mathieu Kérékou a demandé à son poulain politique de ne pas baisser les bras. Car son heure à sonné.
Au terme de cette heureuse rencontre, le président de la Boad a tenu une importante réunion avec ses partisans avant de se retirer à Lomé où il avait d’autres urgences. Selon certaines indiscrétions, ce huis clos des inconditionnels de Abt a été une occasion de plus pour saluer le travail qui se fait sur le terrain et de faire également des prospectives et des programmes.
Wandji A.
ça c’est vous qui le pensiez vous aimez dire ce que personne n’a dit. c’est pour cela qu’on aime nous arreter vous enflammer les choses et les dramatiser.