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En prélude aux assemblées annuelles de la Banque Mondiale à Washington les 12 et 13 octobre prochains, les journalistes béninois ont échangé par vidéo-conférence avec l’économiste en Chef de la Banque Mondiale pour la région Afrique. C’était le lundi dernier au siège de l’institution à Cotonou.
A l’instar de leurs confrères issus d’une douzaine d’autres pays africains, les hommes des médias ont eu droit de la part de Shantayanan Devarayan à une présentation et à un éclairage sur les principaux thèmes qui meubleront durant les deux jours, les assemblées annuelles de la Banque Mondiale. En outre, l’expert de l’institution de Bretton Wood s’est prononcé sur les progrès en matière d développement au sein des pays africains durant ces dernières années et les obstacles auxquels ils font encore face. S’agissant des progrès, Shantayanan Devarayan estime qu’ils sont indéniables et reflètent la nouvelle vision qui caractérise les dirigeants africains dont la volonté de conduire leurs pays sur les voies de la prospérité est plus visible. Ainsi, les nombreux progrès faits sur le continent ont permis à l’Afrique d’améliorer sa compétitivité pour égaler les tigres d’Asie en faisant passer le taux de croissance de son pays de 5,7% en 2006 à 6,1% en 2007 pour atteindre 6,4% en 2008.
Néanmoins, cette performance ne doit pas voiler les nombreux obstacles qui se dressent sur la voie du développement des pays africains et qui ont entre autres pour noms la faiblesse de l’industrialisation, les failles dans la gouvernance, le aux élevé du chômage auquel sont confrontés plus de 200 millions de jeunes africains en bref la persistance de la pauvreté. Se prononçant sur la crise financière à laquelle le monde fait face actuellement, l’expert de la Banque Mondiale estime qu’elle est la conséquence de la faible réglementation de l’Etat observée notamment aux Etats-Unis. Quant aux répercussions éventuelles de cette situation sur les économies africaines, l’expert de la Banque Mondiale Shantayanan Devarayan pense qu’elles ne seront pas d’une grande ampleur d’autant plus qu’à l’heure actuelle, l’Afrique participe à hauteur de 3% seulement aux échanges mondiaux et ne dispose pas encore d’un système boursier encore performant. Cependant soulignera t-il, l’aide au développement des pays riches à l’endroit de l’Afrique est menacée de diminution en raison de cet état de se réjouit des efforts fournis par les pays africains dont la situation économique est sur une pente ascendante.
Jean-Claude D. DOSSA
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David C.
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