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Le triomphe de la vérité

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Gestion des ressources naturelles: Mettre la forêt à l’avant-garde du développement du Bénin


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A la faveur d’un entretien sur la chaîne nationale de télévision, le ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature (Mepn), Juliette Biao Koudénoukpo Juliette a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire des ressources naturelles l’un des acteurs clés du processus de développement de notre pays.
« Nous voulons placer l’homme au cÅ“ur de la conservation de nos ressources naturelles en optant pour la cogestion qui signifie l’implication des populations », a affirmé le Mepn Juliette Koudénoukpo. Ainsi, à en croire les explications du ministre, « le potentiel forestier béninois est mal géré ». De ce fait, les ressources naturelles béninoises notamment la forêt, sont menacées par les multiples activités humaines telles que la pratique de la culture sur brûlis, le surpturage, les feux de brousse, le déboisement entre autres. C’est donc pour parer au risque de désertification émanant de ces activités que le gouvernement a opté d’une part pour une gestion participative et l’implication des populations riveraines de ces ressources dont la présence est facteur de stabilité climatique en mettant les habitats à l’abri des vents violents et générateurs d’emplois pour les populations. Jouant les foncions environnementale, éducative, récréative, culturelle, économique, de production, de régulation, la forêt constitue aux dires du premier responsable de la protection de la nature la principale source d’inquiétude en raison de la mauvaise gouvernance qui la caractérise depuis plusieurs années. Ainsi, organisée en massifs, la forêt béninoise est divisée en forêts dans le domaine de l’Etat soumis à un régime particulier de surveillance et celles du domaine de l’Etat qui ne bénéficient pas de ce régime et qui continuent toutes de faire l’objet d’une utilisation irrationnelle de la part de leurs bénéficiaires avec une forte pression sur les bois.

Les mesures du gouvernement
Face à la persistance de cet usage approximatif de la forêt béninoise, le gouvernement a opté pour la mise en place des forêts classées qui visent à mettre un frein à la disparition du couvert forestier et épargner le capital nécessaire au pays. Ainsi, le bénin compte 46 forêts classées du domaine de l’Etat dont la superficie est estimée à 1.302.602 hectares soit 14% du territoire national et celles du domaine de l’Etat qui couvrent 4.162 hectares de forêts, deux parcs nationaux constituées de 5 zones cynégétiques entre autres. En outre, un accent particulier a été mis sur la conjugaison de la sensibilisation avec la répression car dira le Juliette Koudénoukpo, « La répression sans alternative n’a pas de sens ». Aussi, la gestion policière avec l’administration financière cohabite t-elle avec la gestion par les couches riveraines de ces forêts. En outre, le gouvernement a élaboré plusieurs plans d’aménagements forestiers qui visent à promouvoir les activités forestières susceptibles de générer des revenus aux populations, la construction de maisons sans le recours au bois la création de forêts artificielles et surtout l’accompagnement des bénéficiaires afin de limiter l’exploitation abusive des forêts béninoises.
Jean-Claude D. DOSSA

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1 thoughts on “Gestion des ressources naturelles: Mettre la forêt à l’avant-garde du développement du Bénin

  1. ARZOUMA Soufianou

    Le Bénin est un pays dont les ressources forestières sont maigres contrairement à ses voisins immédiats comme le Nigéria et la Côte d’Ivoire.Malgré ce constat, des superficies importantes sont détruites chaque année par des actions anthropiques. Les pertes ont atteint une ampleur telle que la couverture forestière protectrice des sols et des climats aura disparu rapidement si un frein n’est pas mis au processus actuel d’envahissement des forêts et de destruction de la couverture ligneuse. La FAO a évalué la perte annuelle des forêts béninoises à 70 000 ha (FAO, 2001).Pour atténuer les conséquences découlant de ce recul des frontières des forêts, récupérer les superficies perdues et répondre aux besoins de plus en plus croissants des populations en produits ligneux et non ligneux, l’installation de plantations doit être une priorité de l’Etat.

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