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Le Bénin est en difficulté. Au fil des jours et fur et à mesure que la date fatidique de la tenue de la conférence des Etats sahalo-sahariens pour l’investissement et le commerce (CEN-SAD) approche, des difficultés se pointent à l’horizon. Et pour cause. La partie libyenne n’a pas encore libéré les fonds nécessaires à l’organisation de ce grand sommet dont les retombées sont énormes pour le Bénin. C’est en effet dans le cadre dudit sommet que beaucoup de chantiers sont entrepris par le gouvernement afin de rendre moderne et attrayante la ville de Cotonou. Les efforts faits jusque là ont été consentis sur fonds propre du gouvernement béninois qui espère toujours entrer en possession des sous pour l’organisation sans faille de cette rencontre internationale. C’est pourquoi du coté du Bénin, des efforts sont déployés afin de ne pas faire ressentir cette insuffisance de moyens dans l’organisation. Les ministres descendent régulièrement sur le terrain pour constater l’avancement des travaux entrant dans le cadre du sommet. Il s’agit des villas présidentielles qui doivent accueillir la délégation des présidents qui viendront participer aux travaux de la CEN SAD. La date butoir retenue par le gouvernement et les entrepreneurs pour la livraison des villas est le 31 mai c’est à dire quelques jours seulement avant la tenue effective du sommet. En tout, l’espoir est permis et le gouvernement béninois est en train de mettre les bouchées doubles pour ne pas aller à la décision d’annulation ou d’un quelconque report de la rencontre. Toujours est-il que les pétrodollars sont utiles.
Bruno DJOGBENOU
