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Le triomphe de la vérité

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Gestion de projets culturels: Des défis pour une meilleure structuration des associations


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« La gestion des associations et des projets culturels », tel est le thème de la formation qui a réuni du 22 avril au 3 mai derniers à l’hôtel Nifur de Bohicon des responsables et gestionnaires de projets d’associations culturelles. Au terme de cette formation les participants se sont engagés à relever un certain nombre de défis en vue d’une meilleure structuration de leurs associations respectives.

 « Nous nous engageons à rester dignes des enseignements reçus et à Å“uvrer pour améliorer le fonctionnement de nos associations et la gestion de nos projets ». Les propos de Sonia Houenoudé, porte-parole des participants à la formation sur « La gestion des associations et des projets culturels », illustrent à bien d’égards les défis que les responsables et gestionnaires de projets d’associations culturelles entendent relever en ce qui concerne la structuration et la gestion efficiente de leurs différentes structures. Fort de ce qu’ils ont eu à échanger pendant deux semaines avec une équipe pluridisciplinaire d’experts sur les techniques de gestion de leurs associations et aussi sur l’élaboration de projets culturels, les participants se sont dit aptes à contribuer à l’animation du secteur artistique et culturel à travers des projets viables. C’est d’ailleurs ce qui explique la création au terme de leur formation du Réseau des associations et des entreprises culturelles du Bénin.

Ce réseau, à en croire Brice Bonou, son coordonnateur, a pour objectif d’Å“uvrer au positionnement stratégique de la société civile culturelle dans les sphères de décision et la défense des intérêts des acteurs du secteur. Selon Abdoul Aziz Kane, formateur consultant en gestion de projets, il s’est agit à travers l’atelier, de donner aux différents acteurs des outils susceptibles de crédibiliser leurs projets auprès de partenaires. Ceci passe, à son avis, par une connaissance avérée du secteur culturel et la capacité à monter un projet fiable, viable et porteur ayant un impact social et économique. Un projet de développement en somme. Pour Babacar Ndiaye, coordonnateur du Programme de soutien aux initiatives culturelles décentralisées (PSICD), les différents acteurs culturels ayant bénéficié de formation de la part de la structure qu’il dirige, se doivent de redoubler d’efforts pour être plus efficaces et présents dans leur domaine afin d’apporter une plus-value au secteur de la culture, vitrine du pays. Il faut souligner que cette formation initiée par le PSICD a été organisée par l’Ecole du patrimoine africain (EPA).   
Christophe D. ASSOGBA

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