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Les travailleurs réunis au sein de la Confédération des 
Organisations Syndicales Indépendantes (COSI) déclenchent un mouvement collectif d’arrêt de travail de 72 heures à compter du mardi 22 janvier 2008. Cette manifestation des travailleurs vise à protester contre la non satisfaction de leurs légitimes revendications. Il s’agit de « la correction des disparités catégorielles observées au niveau de tous les corps des personnels de santé à savoir les médecins généralistes, les médecins chirurgiens, les spécialistes, les infirmiers d’Etat et de santé, les sages femmes d’Etat, les aides soignants, les techniciens de radiologie, les sages femmes et infirmiers anesthésistes ». Le rétablissement de la prime de qualification à tous les médecins qui en ont droit est l’une des revendications qui figure également dans la plate-forme de la Confédération. La COSI exige par la même occasion la revue à la hausse des primes de risque aux agents de santé et son extension au personnel administratif du ministère de la santé conformément au décret N°97-531 du 28/10/1997 portant statut des personnels administratifs communs. Les militants de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes n’étant pas satisfaits des conditions de vie et de travail des enseignants invitent le Gouvernement à procéder dans les plus brefs délais à l’étude des résultats des travaux de la commission €˜’Revalorisation de la fonction enseignante”, commission objet de l’arrêté interministériel N°448/MESRS/MEPALN/DC/SGM/SP du 16 octobre 2007.
En conséquence, l’arrêt collectif de travail selon les militants de la COSI sera observé sans service minimum au niveau de toutes les formations sanitaires sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce schéma, le secrétaire général de la COSI, Georges Kakaï Glèlè met le pouvoir en garde contre les réquisitions fantaisistes qui seront de nul effet.
Bruno DJOGBENOU
